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La presse espagnole a précisé que le gouvernement de Rajoy a accepté que Galva qui a été condamné à 30 ans de prison ferme par la justice marocaine pour avoir abusé de 11 enfants, pourrait purger le reliquat de sa peine en Espagne suite à la demande des autorités marocaines, et ce conformément à la convention signée entre les deux pays le 30 mai 1997, mais cette mesure ne sera applicable à Daniel Galvan Fina que dans le cas où l’Audience nationale (la plus haute juridiction pénale en Espagne) refuserait son extradition vers le Maroc.
Le Conseil des ministres espagnol, avait autorisé, le 13 septembre dernier, la poursuite des démarches judiciaires visant à extrader Daniel Galvan vers le Maroc. Et si la justice refuse cette option, c’est la décision du conseil qui sera appliquée à ce pédophile.
Pour rappel, Galvan a été gracié par le Maroc qui a, une fois son erreur administrative détectée, émis un mandat d’arrêt international contre le mis en cause. Et quelques jours après sa libération, Daniel Galvan a été arrêté à Murcie et il est en prison depuis le 5 août dernier.
Pour les autorités marocaines, le pédophile en question doit payer pour les actes qu’il a commis au Maroc. Pour cette raison, des délégations marocaines se sont rendues à Madrid pour convaincre les Espagnols de s’inscrire dans cette même démarche. Lors de l’une de ces visites, Mohamed Abdennabaoui, haut fonctionnaire au ministère de la Justice et des Libertés avait confirmé que Rabat et Madrid œuvrent conjointement pour que les «crimes graves» commis par Daniel Galvan Fina dont la grâce a été retirée, «ne restent pas impunis».
La question, pour lui, n’était pas de savoir si le pédophile allait purger le reliquat de sa peine au Maroc ou en Espagne, mais «le plus important pour nous est que ce criminel n’échappe pas à la justice et réponde de ses crimes», a-t-il conclu.