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Gajmoula Mint Cheikh Ould Hafd Allah est née en 1974 à Dakhla. En 1976, les Espagnols ont quitté les provinces marocaines du Sahara. Profitant de la situation, le Polisario entraînait de force tous les nomades. A cette époque, la majorité des Sahraouis étaient des nomades sans défense et n’ayant aucune idée sur ce qui se passait dans les villes, se laissaient embarquer par les éléments du Polisario qui leur racontaient que c’était leur fin s’ils ne partaient pas avec eux.
C’était en 1976. La mère de la petite Gajmoula qui avait à peine 2 ans à cette époque était parmi les Sahraouis embarqués par le Polisario. Son père était, cependant, resté à Dakhla dont il est originaire. Il a déclaré n’avoir jamais perdu espoir de retrouver un jour sa fille.
De son côté, la petite Gajmoula a toujours nourri l’espoir de revoir ce père qu’elle n’avait pas connu et n’attendait que l’occasion pour le rejoindre. C’est le HCR qui lui donna cette occasion, à travers les visites inter-familles.
En prenant l’avion qui devait la déposer à Dakhla, elle avait la ferme intention de rester auprès de son père et ses frères, mettant fin au calvaire qu’elle a toujours vécu depuis l’âge de deux ans dans les camps de Tindouf.
Elle annonça alors quand est venue l’heure du retour qu’elle a rejoint sa patrie et sa famille et qu’elle n’avait aucune intention de retourner à Tindouf où elle n’a que trop souffert.
Elle resta donc à Dakhla avec ses deux enfants de 5 et 7 ans.