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Cette évolution s'explique par la bonne tenue de l'activité économique au 4e trimestre 2015, avec un accroissement de 5,2 % au lieu de 2,2 % une année auparavant, précise le HCP, dans une note d'information sur la situation économique nationale au quatrième trimestre 2015.
Aux prix courants, l'accroissement du PIB a été de 7,1 %, dégageant ainsi une hausse de son prix implicite de 1,9 % au lieu de 1,1 %, relève le HCP.
La croissance économique nationale au quatrième trimestre 2015 a été tirée par la valeur ajoutée agricole et par une amélioration des activités non agricoles.
Ainsi, la valeur ajoutée agricole, en volume, a augmenté de 13,5 % au lieu d'une baisse de 1,3 %, après une moyenne de 14,3%, enregistrée les trois trimestres précédents.
Les activités non agricoles, de leur côté, se sont accrues de 3 % au lieu de 0,8 %, après une moyenne de 1,7 % au cours des trois derniers trimestres.
Elles ont été portées par les évolutions de plusieurs secteurs dont les postes et télécommunications (6,6 % au lieu de 6,2% un an plus tôt), l’électricité et l’eau (6,4% contre 3,6%), les industries de transformation (4,5% après une baisse de 0,5 %), le BTP (2,9% contre 0,9%) ou encore le commerce (4,3% contre -0,4%).
En revanche, les activités non agricoles ont subi la baisse de la valeur ajoutée des hôtels et restaurants de 1,8 % au lieu de 0,3 % et celle de la pêche de 2,2 % au lieu d'une hausse de 9,3 %.
Par ailleurs, toujours selon le HCP, la demande intérieure a contribué pour 4,7 points à la croissance du PIB au 4ème trimestre 2015, au lieu de 1,2 point le même trimestre de l'année précédente,.
Les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 5 %, au cours du quatrième trimestre 2015, au lieu de 2,6 % la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 3 points à la croissance au lieu de 1,5 point, selon la même source.
La consommation finale des administrations publiques, en revanche, a affiché une baisse de 1,9 % au lieu d'une hausse de 0,7%, contribuant ainsi négativement à la croissance (-0,4 point), souligne le HCP.
De son côté, l'investissement brut a connu une hausse de 6,7 % au lieu d'une baisse de 1,6%, avec une contribution à la croissance de 2,1 points au lieu d'une contribution négative de 0,5 point, durant le même trimestre de l'année précédente.
Les échanges extérieurs de biens et services, quant à eux, ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à 0,5 point au lieu de 1 point le même trimestre de l'année précédente.
Dans ce cadre, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 7,8 % au lieu de 1,7% et les importations ont augmenté de 4,8% au lieu d'une baisse de 0,9 %.
Le revenu national brut disponible s'est ainsi amélioré de 7,8% au cours du quatrième trimestre 2015 au lieu de 0,2% l'année précédente. Ceci s'explique par la hausse du PIB aux prix courants de 7,1% au lieu de 3,3% et des revenus nets reçus du reste du monde de 19,3% au lieu d'une baisse de 36%.
Au plan de financement de l'économie, avec une amélioration de la consommation finale nationale de 4,1% à prix courants, l'épargne nationale a atteint 29,3% du PIB durant le quatrième trimestre 2015 au lieu de 26,4% une année auparavant.
Compte tenu de la baisse de l'investissement brut à 30,1% par rapport au PIB au lieu de 30,5%, le besoin de financement de l'économie nationale s'est fortement réduit, passant de 4 % du PIB à 0,8 %.