Ce taux de croissance est légèrement supérieur aux prévisions du 2ème trimestre de 2016 (+0,7 %) publiées fin juillet, précise la même source dans un communiqué.
Selon l’INE, la demande intérieure, qui a crû de 0,7 % au deuxième trimestre, reste le principal moteur de la croissance, tout comme les investissements qui ont progressé de 1,3 % durant la même période.
Sur un an, le taux de croissance du PIB est de l’ordre de 3,2 %, en recul par rapport aux 3,4 % du trimestre antérieur, en raison d'"une moindre contribution de la demande intérieure".
Malgré la situation de blocage politique vécue par l’Espagne, l'économie du pays ibérique poursuit sa croissance à un rythme plus élevé que la moyenne de la zone euro (+0,3 % au deuxième trimestre).
Les observateurs soulignent que cette performance est le résultat notamment de la hausse des dépenses des ménages, de l'internationalisation des grandes entreprises espagnoles et de la politique de la Banque centrale européenne avec ses conditions de financement très incitatives pour l'Etat et les entreprises.