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Accident dû à une défaillance technique majeure, humaine ou attentat suite à une explosion en vol en altitude de croisière, aucune hypothèse n’était exclue et la prudence restait de mise bien que des témoignages d’équipages de navires marchand affirmaient avoir vu "une flamme dans le ciel".
Toujours est-il que l’appareil, alors qu'il venait de pénétrer l'espace aérien égyptien, a disparu subitement des écrans radars, pour une ou des raisons encore inconnues et qu’aucun message de détresse n’avait été émis selon l’armée égyptienne et l’aviation civile grecque, ce qui laissait supposer un incident soudain, d’où la thèse privilégiée d’une explosion en vol. Les circonstances de cette disparition restaient donc à déterminer et si une main criminelle est derrière ce drame ou pas.
Cette nouvelle catastrophe pour l’Egypte qui fait encore plus craindre pour le tourisme dans le pays intervient après l'explosion, le 31 octobre, d'une bombe à bord d'un Airbus A321 transportant des touristes russes peu après son décollage de la station balnéaire de Charm El-Cheikh, dans le sud-est de l'Egypte, tuant ses 224 occupants. L’attentat avait été revendiqué par la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Le drame intervient aussi juste après le détournement d’un avion d’EgyptAir vers Chypre en provenance d'Alexandrie et qui transportait 55 passagers, fin mars dernier. Un événement plus rocambolesque que dramatique et à l’issue plutôt heureuse, le pirate de l'air, un dérangé mental d’un leurre avait commis son forfait et s’était finalement rendu aux autorités chypriotes après avoir libéré ses otages.
Aussitôt la nouvelle connue, le président français Francois Hollande s'est entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fatah al-Sissi et des cellules de crise étaient mises en place, notamment à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle d’où l’avion de ligne égyptien avait décollé pour rejoindre l’aéroport du Caire national que le vol MS804 n’a jamais atteint. Le président français qui a déclaré qu’aucune hypothèse n’était à écarter ni à privilégier aura tout de même plus titillé celle du terrorisme que celle de l’accident.
Aux aéroports de départ et d’arrivée, les familles des passagers ont été prises en charge et isolées à l’écart des autres voyageurs.
La justice française a ouvert une enquête sur cette tragique disparition par le pôle accident collectif du parquet de Paris et a été confiée à la gendarmerie nationale.
L'Airbus A320 d'EgyptAir immatriculé SU-GCC portait le numéro de série 2088 et avait été livré à la compagnie fin 2003. Il avait accumulé 48.000 heures de vol, soit environ la moitié de la durée totale de vols d'un airbus A320.
Son avant-dernier vol avait été Tunis, le Caire avant de joindre Paris mercredi.
L’appareil qui, selon le ministère de la Défense grecque, a fini son vol probablement en vrille à 7000 mètres d’altitude (22.000 pieds) avant de s’abîmer au large l’île grecque de Karpathos va remettre encore plus en question la sécurité dans les aéroports, et ce partout dans le monde. Juste après les attentats du 11 septembre 2001, l’on se souvient elle s’était déjà énormément intensifiée puis renforcée peu à peu et au fur et à mesure d’incidents çà et là, par des mesures draconiennes.
L'appareil transportait 56 passagers, dont un petit garçon et deux bébés, ainsi que sept membres d'équipage et trois officiers de sécurité, selon la compagnie nationale égyptienne. 30 Egyptiens, 15 Français, un Britannique, un Canadien, un Belge, un Portugais, un Algérien, un Soudanais, un Tchadien, deux Irakiens, un Saoudien et un Koweïtien se trouvaient à bord.