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En effet, cette dernière précise que le Royaume « poursuit ses efforts pour la réalisation de cet objectif en dépit des difficultés liées aux répercussions de l’instabilité dans la région et à l’actuelle crise de la zone euro».
Parmi les arguments avancés par les experts de l’OBG, on trouve, entre autres, le montant des investissements dans le secteur qui a atteint 14 milliards de dirhams (MMDH) en 2012, soit 93% du budget fixé par le Royaume dans le cadre de sa stratégie Vision 2020, soit en moyenne 15 MMDH chaque année.
Le Maroc qui ambitionne dans le cadre de ce programme de porter le nombre d’arrivées à 20 millions d’ici 2020 doit prendre en compte que la répartition des flux touristiques mondiaux a beaucoup changé ces dernières années.
Les récentes données recensées par l’Organisation mondiale de tourisme (OMT) au cours de la dernière décennie confirment que de « nouveaux marchés émetteurs occupent les premiers rangs dans le classement des destinations» et que « les économies émergentes bouleversent l’échiquier touristique, qui se répartit entre un nombre beaucoup plus grand de pays qu’auparavant ».
L’OMT fait remarquer aussi que « non seulement le classement des destinations a beaucoup changé au cours des dernières années, mais la répartition des touristes se fait maintenant entre un très grand nombre de pays. Ce qui veut dire que le Maroc doit s’attendre à une concurrence de plus en plus acharnée. De nouveaux concurrents sont entrés en lice dans cette course notamment la Malaisie, la Turquie et Hong Kong qui ont gagné d’importantes parts de marché.
Il est à signaler que le doublement du montant des investissements en 2013 pour atteindre les 30 MMDH au lieu des 14 en 2012, n’est pas suffisant pour faire face à la concurrence. D’autant que plusieurs concurrents directs du Royaume tels que la Russie, l’Arabie Saoudite, la Belgique, l’Australie, Singapour, la Norvège et le Brésil ont plus que doublé leurs dépenses au cours de la dernière décennie et ambitionnent de faire mieux pour la décade en cours selon l’OMT.
Ce qui impose au Maroc de maintenir ses efforts en termes de financement, voire tripler ses investissements.
Il est évident que notre pays a fait des progrès constants sur la voie de la concrétisation de sa stratégie, et que la Vision 2020 n’est pas une chimère. Elle n’a pas tout simplement retrouvé sa vitesse initiale qui a permis au Maroc de passer de la 38ème à la 26ème place en 2007, puis au 25ème rang mondial actuellement.
La bataille de l’augmentation du nombre de visiteurs ne se gagnera que sur le terrain des infrastructures (hôtelières, aériennes .. .) mais aussi au niveau du développement de l’ensemble du tissu socioéconomique pour faire du Royaume une véritable plateforme d’accueil.