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Cette décision découle du fait que plus de 70 % des personnes victimes d'insécurité alimentaire vivent dans les zones rurales de l'Afrique, de l'Asie, de l'Amérique latine et du Proche-Orient. Il s’avère également que dans les pays développés comme en développement, plus de 500 millions de fermes familiales produisent les aliments qui servent à nourrir des milliards d'êtres humains. Dans de nombreux pays en développement, elles constituent en moyenne 80% de toutes les exploitations agricoles.
"En choisissant de célébrer cette année, nous reconnaissons que les agriculteurs familiaux sont des figures de proue dans la double urgence à laquelle est confronté le monde aujourd'hui: améliorer la sécurité alimentaire et sauvegarder les ressources naturelles, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement, au débat sur l'Agenda de développement post-2015 et au défi faim zéro", a déclaré a cet effet le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva. Par ailleurs, et comme l’indiquent les experts de la FAO, il s’agit également d’engager le débat pour convaincre sur la nécessité d’une coopération, « à l'échelle nationale, régionale et mondiale afin de renforcer la sensibilisation et la compréhension des enjeux auxquels sont confrontés les petits exploitants et contribuer à identifier des moyens efficaces de venir en aide aux agriculteurs familiaux », notamment aux petits exploitants dont l’accès « aux ressources naturelles, aux politiques et aux technologies » reste limité, d’où l’appel de José Graziano da Silva, aux gouvernements pour une plus grande implication en matière d'encadrement du soutien à l'agriculture familiale, d’assistance technique, pour lui permettre de réaliser tout son potentiel et de politiques adaptées à même de favoriser une meilleure productivité des fermes familiales, améliorer l’accès des exploitants à la terre et l'eau, au crédit et aux marchés et la création d'un environnement propice à d'autres investissements.
Et l’expert onusien d’ajouter: "Rien ne se rapproche plus du modèle de la production vivrière durable que l'agriculture familiale. Les agriculteurs familiaux gèrent généralement des activités agricoles non spécialisées et diversifiées qui leur confèrent un rôle central pour un environnement durable et la conservation de la biodiversité."
Le directeur général a également précisé que la plupart des agriculteurs familiaux et des petits pêcheurs, éleveurs, communautés autochtones et traditionnelles font partie des populations les plus vulnérables au monde, une situation que l’organisation sera tenue d'affronter.
"Nous devons replacer l'agriculture familiale au cœur des programmes de développement nationaux et régionaux", a-t-il affirmé. Les gouvernements jouent un rôle fondamental dans l'encadrement du soutien à l'agriculture familiale, pour lui permettre d’exploiter tout son potentiel.