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Copa America: Le Brésil de Neymar passe à l’action et en quarts

Jeudi 14 Juillet 2011

Copa America: Le Brésil de Neymar passe à l’action et en quarts
La qualification assortie de spectacle: le Brésil a largement dominé l’Equateur (4-2) mercredi à Cordoba grâce notamment à un doublé de Neymar, ce dernier ayant été décisif sur un des deux buts de Pato, et rencontrera le Paraguay dimanche en quarts de finale.
Le Brésil prend la tête du groupe B (5 points), devant le Venezuela (4 points) qui avait arraché plus tôt le nul contre le Paraguay (2-2), qui termine 2e meilleur troisième de la phase de groupes.
Neymar, enfin ! L’attaquant de 19 ans, tancé par son sélectionneur Mano Menezes pour son manque d’altruisme et par son capitaine Lucio pour son manque d’engagement, a répondu présent.
Pourtant, le début du match faisait penser à un Brésil dans le droit-fil de ses précédentes prestations (0-0 contre le Venezuela et 2-2 face au Paraguay). Il avait bien sûr le souci de poser le jeu, mais il manquait l’envie, l’étincelle. Les deux équipes s’observaient dans les premières minutes, et ce faux rythme s’installait pernicieusement.
Mais la Seleçao montait en puissance, lentement mais sûrement, et a su rester mobilisée lors des deux égalisations de Caicedo, d’un tir à ras de terre sur lequel Julio Cesar réalisait une “Arconada”, le ballon filant sous son ventre (37e), et d’une frappe sèche à l’entrée de la surface (59e).
Pato avait ouvert le score (28e). C’était au tour de Neymar de jouer. Après une première période dans la lignée de ses deux précédents matches, terne, l’attaquant à la crête servi par Ganso dans l’axe marquait son premier but dans le tournoi (49e).
Ce fut une vraie délivrance, et tous les remplaçants se jetaient sur lui pour le fêter. L’attaquant à la crête (19 ans) prenait soudain une autre dimension, disponible et serviable. C’est lui qui décochait une violente frappe contraignant Elizaga à repousser le ballon sur Pato, qui y allait de son doublé (61e).
Cette soudaine générosité de la part de Neymar était même récompensée par un centre en or où il n’avait qu’à pousser le ballon dans les filets (73e). Un centre signé Maicon, qui avait remplacé Dani Alves dans le onze de départ. Une bonne pioche de la part de Menezes, qui peut se rassurer: le vent du boulet n’est pas passé loin.
Ce n’est pas encore un grand Brésil, et la faiblesse de l’adversaire, totalement inoffensif en-dehors de Caicedo, est pour beaucoup dans la débauche de buts. Face au Paraguay dimanche, ce sera peut-être une autre chanson.

Libé

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