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La société marocaine de cancérologie du secteur libéral que préside le chirurgien cancérologue Abdenbi El Hafed y a fait aussi escale, à la fin de la semaine passée, pour y tenir sa première activité scientifique. Des oncologues du privé ont fait le voyage pour débattre des actualités des cancers colorectaux, du diagnostic à la thérapeutique. «Le programme était riche et la rencontre que nous avons tenue sous l’égide de la Wilaya de Dakhla et avec le soutien d’une association locale, celle des agences consignataires et transitaires du port de Dakhla, a été animée par des patrons de la cancérologie appartenant au secteur libéral.
En organisant une telle activité, la société marocaine de cancérologie du secteur libéral a pour principal souci la question de la formation continue. Et la formation continue ne se fait pas sur le seul axe Rabat-Casablanca. Nous tenons à nous rendre partout, à travers le Maroc », explique Faouzi Habib, le secrétaire général de la société de cancérologie libérale.
A Dakhla, les oncologues privés sont allés à la rencontre des populations. Ils ont écouté leurs doléances. Leurs souffrances aussi. « Des problèmes de santé notamment. Ici, la santé n’existe tout simplement pas. Attention, il ne s’agit pas d’un problème d’infrastructure sanitaire mais d’un problème de ressources humaines », précise ce radiothérapeute. La ville compte bien un hôpital, un bel hôpital, mais qui tourne au ralenti. Deux médecins réanimateurs y officient, forcément au ralenti, eux aussi.
Pourtant, dans cette ville de près de 160.000 habitants, les problèmes de santé existent comme dans n’importe quelle grande ville. « Si on s’en réfère à la moyenne mondiale, Dakhla doit avoir quelque 500 cas de cancers par an. Et il n’y a pas de médecin spécialiste, pas de cobalt, pas de machine », fait valoir le SG de la Société marocaine de cancérologie libérale.
Alors, ceux de la Société marocaine de la cancérologie du secteur libéral ont choisi de s’engager, en donnant de leur temps et en faisant œuvre utile à Dakhla. « Nous avons longuement discuté avec le délégué préfectoral de la santé. Et nous sommes aujourd’hui en train d’établir un calendrier pour que deux ou trois spécialistes de chez nous, un chirurgien et un radiologue, se rendent à Dakhla deux fois par mois pour faire des consultations avancées et des actes thérapeutiques sur place, dans l’hôpital de la ville. Il ne s’agit pas de campagnes ponctuelles mais d’une action continue dans le temps que nous allons mener gracieusement», précise cette blouse blanche.
Les cancérologues du privé se disent prêts à concrétiser cet engagement dès le mois prochain, une fois le calendrier établi. Ils sont même prêts à aller encore plus loin en offrant à l’hôpital de la ville un cobalt, cette machine nécessaire à la radiothérapie. Les projets se bousculent. Et la Société marocaine de cancérologie libérale parle déjà de la création d’un centre de prévention du cancer à Dakhla. « Il y a tant à faire, tant à entreprendre. Et sur place, les associations locales ne demandent qu’à se mobiliser», conclut Dr Faouzi Habib.