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Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère en faveur des Marocains résidant à l’étranger. Objectif : Renforcer leurs liens avec le Maroc, leur pays d’origine. Pour y parvenir, on note la mise en place d’une série de programmes dans l’optique de préserver l'identité nationale et culturelle des nouvelles générations de Marocains établis à l’étranger.
Afin de réaliser tous ces objectifs, la 2ème édition de l'Université d'hiver, à l’image de sa devancière, s’est focalisée sur la thématique du «Vivre-ensemble ». Un concept qui tend, dans un espace pluriel et multiculturel, à promouvoir la culture, renforcer l’inter-culturalité, redéfinir la citoyenneté et défendre les valeurs civiques basées sur la paix, la tolérance et l’acceptation de l’Autre.
Ce rassemblement a été marqué par la participation de 100 jeunes Marocains résidant à l’étranger, dont l’âge oscille entre 18 et 25 ans, et venant de différents pays à travers le monde. Y ont également pris part des étudiants marocains et étrangers poursuivant leurs études supérieures au Royaume. Le but étant de favoriser davantage le partage des expériences et l’échange interculturel.
Trois jours durant, ces jeunes étudiants ont été invités à participer à des conférences et autres débats animés par des professeurs universitaires, mettant en lumière le vivre-ensemble sous ses multiples aspects, historique, culturel, éducatif et social. Aussi ont-ils été conviés à participer en parallèle à une conférence- débat axée sur la thématique de l’intégrité territoriale.
De même, cette édition a été couronnée par des sorties et visites de terrain, mettant en exergue la diversité du patrimoine marocain, la richesse et les atouts dont regorge la région de Fès-Meknès. Sans oublier la présentation de la pièce de théâtre «Daif Al ghafla», inspirée de la célèbre œuvre de Molière « Tartuffe », qui tend à illustrer l’utilisation de la religion et sa manipulation pour exploiter les esprits et les inciter à détruire les valeurs humaines universellement reconnues.
La 2ème édition de l’Université d’hiver a donc été une occasion pour les jeunes MRE de s’imprégner davantage du modèle marocain, fondé sur une approche favorisant l’inter-culturalité et le respect mutuel. Elle leur a également permis de se forger une idée plus précise sur notre système de valeurs qui prône la tolérance et le respect de l’autre. Les échanges qu’ont eu les jeunes MRE avec les différents intervenants, et leurs homologues, en provenance d’autres pays, ou évoluant au Maroc, impacteront sûrement leur personnalité et contribueront à leur développement personnel et interculturel.
L’ensemble des changements structuraux qui ont marqué les sociétés aux quatre coins de la planète, sur les plans culturel, spirituel et ethnique, suite à la croissance du mouvement migratoire, les ont incitées à développer davantage de mécanismes pour gérer la diversité culturelle et assurer la cohésion sociale. Cela a nécessité la mise en place d’abord d’une base de valeurs communes partagées par toutes les composantes sociales, puis le développement de nouvelles méthodes de communication et de dialogue interculturel, ainsi que l’adoption de programmes tendant à promouvoir la diversité culturelle en tant que catalyseur du développement.
Dans ce cadre, les principaux acteurs intervenant dans le processus de l’éducation, tels que la famille, les établissements d’enseignement et la société civile, ont été interpellés afin d’inciter les nouvelles générations à adhérer aux valeurs humaines universelles indépendamment de toute différence d’espace, de temps, de race, de couleur ou de religion. De fait, en tant que pilier de ce processus, l’éducation familiale a bel et bien contribué à les doter de valeurs morales nobles et à les sensibiliser à leurs droits et obligations. En sus de la famille, la société civile et les méthodes d’éducation adoptées par le système d’enseignement ont aussi joué un rôle important dans l’encrage de ces valeurs chez les jeunes générations et dans le respect des minorités et la lutte contre la violence.
Il convient pareillement de mettre en valeur le rôle primordial des médias sous leurs différentes formes (presse écrite, audio-visuelle et électronique), dans la promotion du pluralisme social et la mise en évidence de ses aspects positifs, en tant que source de richesse culturelle et civilisationnelle des sociétés d'accueil, et dans la lutte contre toutes les formes de discrimination, de racisme et de haine.
A travers ce prisme, le Maroc a toujours été considéré, comme une terre de coexistence des cultures et des civilisations et un havre de dialogue interreligieux. Le Royaume a pu bâtir une société pluraliste et unifiée rassemblant ses multiples composantes arabe, berbère, juive, hassanie, andalouse et africaine. Une diversification culturelle, spirituelle et ethnique qui a rendu le pays fort et harmonieux.
Pour conserver cette particularité, le Maroc a intensifié ses efforts en vue d’encadrer spirituellement les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Ce qui a permis de les prémunir contre les discours extrémistes. Il a également adopté un modèle d’islam modéré adapté à l’environnement des pays d’accueil prônant la coexistence avec l’autre.
Au même titre, le Maroc a pris des dispositions juridiques permettant de lutter contre toute forme de discrimination, de racisme et de xénophobie. Il n’a cessé de soutenir toutes les initiatives de la société civile visant à promouvoir les valeurs de tolérance et à lutter contre la culture de haine et de violence.