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Pour revenir au faux départ, au lendemain de l’élection des futurs senatus consulte, l’un des ténors de la majorité gouvernementale a défrayé la chronique en dénonçant sur YouTube les magouilles politiciennes qui ont entaché ce rendez-vous avec l’Histoire, celui qui, selon plusieurs observateurs, allait asseoir pour toujours une tradition démocratique pérenne. Dans son allocution, Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a crié au scandale. Pour cause, les clivages politiques et idéologiques ont laissé place aux dessous de table pour ne pas dire aux surenchères de la part de nos Sages et futurs représentants. Il a ainsi affirmé que 70% des sièges sont concernés par ce scandale. C’est énorme. Minerve, la déesse de la sagesse si elle existait, en serait estomaquée. De Sages, ces représentants sans foi ni loi n’ont que le nom.
Certains ont parlé d’une réaction normale du secrétaire général du parti du Livre à la suite de la déroute de son parti. Je ne pense pas dans la mesure où il savait ce qu’il disait et puis ces magouilles dont il a parlé sont monnaie courante un peu partout dans le pays malgré les lois nouvellement promulguées et mises à exécution. Même le profane de la chose politique comprendrait qu’il y a eu anguille sous roche pendant l’élection des conseils communaux, provinciaux et régionaux par les grands électeurs. Car comment expliquer que des partis qui avaient drainé la majorité des votes dans certaines régions et localités n’aient pas réussi à décrocher la présidence de leurs conseils ? Les détracteurs peuvent expliquer cela par le fait que d’autres paramètres sont entrés en jeu. Peut-être. Mais quand ceci se répète et à une grande échelle, ces paramètres n’ont plus droit de cité. Pire encore. On peut se demander sur quelles bases certains partis politiques nationaux choisissent leurs représentants du moment que rares sont ceux d’entre eux qui se conforment à leurs mots d’ordre.
Actuellement, des voix montent au créneau pour dénoncer et pousser l’Etat marocain à annuler la peine capitale, j’espère qu’il y aura des voix aussi et par centaines de milliers pour appeler à dissoudre définitivement la Chambre des conseillers.