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La question du Sahara marocain et l’intégrité territoriale du Royaume ont été, depuis toujours, au centre du débat et au cœur de la stratégie politique et diplomatique de l’Union socialiste des forces populaires. Surtout que la stratégie adoptée par l’USFP lors de son Congrès extraordinaire de 1975 liait dialectiquement entre la libération du territoire national, la démocratisation de la société et de l’Etat et le socialisme.
A preuve, le Groupe socialiste est le premier groupe à avoir pris l’initiative d’ouvrir un débat au sein de l’institution parlementaire sur l’affaire du Sahara marocain après les derniers développements enregistrés par ce dossier au niveau des Nations unies.
Ce groupe a, en effet, organisé hier à la Chambre des représentants, une conférence nationale sur «Le Sahara marocain: pour une stratégie d’avenir » et ce en présence du Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, du président de la Commission administrative du parti, Habib El Malki, des membres du Bureau politique, des experts et des professeurs universitaires.
« Vu que notre parti n’a jamais été un parti de circonstance, vu que nous n’avons jamais fait partie de ceux qui se font de la rhétorique pour commenter les évènement et vu que nous ne limitons pas l’action parlementaire à la fonction tribunitienne, nous nous sommes réunis aujourd’hui pour débattre des derniers développements concernant l’affaire nationale pour en comprendre les tenants et les dimensions, pour préciser davantage notre vision, et pour mettre à jour nos outils de travail sur les fronts nationaux et internationaux », a précisé, d’emblée, le Premier secrétaire, lors de son allocution d’ouverture.
Driss Lachguar a aussi rappelé les évènements qui ont récemment marqué la question du Sahara marocain. Il s’agit, en l’occurrence, des agissements et des dérapages du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, du discours historique de S.M le Roi Mohammed VI lors du Sommet Maroc-CCG et, enfin, de la dernière résolution du Conseil de sécurité.
Le Premier secrétaire a estimé que ces derniers développements peuvent être interprétés comme des signes avant-coureurs d’un revirement sur les principes qui sous-tendent le traitement de ce dossier au niveau des Nations unies. Surtout après le brusque changement de la position américaine. Cette volte-face serait liée, selon des analyses, à la situation chaotique au Moyen-Orient, et à la volonté de démembrer les pays arabes afin de dessiner une nouvelle carte géopolitique arabe.
Il convient de rappeler que plusieurs experts et cadres de l’USFP ont pris part à cette journée d’étude, à savoir l’avocat et diplomate, Mohammed Lakhassassi, le professeur Moussaoui Ajlaoui, l’écrivain Abdelhamid Jmahri, la parlementaire Hasna Abouzeid et le membre de la Commission des relations extérieures à l’USFP, Mohamed Ben Abdelkader.
Vu l’importance des interventions et la qualité des intervenants, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.