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Tenue à l'initiative de l'Amicale des élèves officiers de l'Institut supérieur des études maritimes (AEOISEM), en partenariat avec l'Association du corps officiers des ports du Maroc (ACOPM) et l'Association des étudiants de l'Institut supérieur de l'information et de la communication (AEISIC), cette rencontre avait pour objectif de permettre une meilleure compréhension de la gestion de l'information maritime, un élément déterminant et incontournable de la sécurité et de la sûreté maritime.
Dans son intervention d'ouverture, Abdelkrim Chabiky, expert maritime et enseignant à l'ISEM, a expliqué qu’une navigation sûre et une mer propre exigent l'élaboration d'un système d'information très bien ficelé en matière de sécurité maritime, « vu que souvent les désastres maritimes résultent de la mauvaise communication entre toutes les communautés maritimes », a-t-il précisé. C'est pourquoi la convention que SOLAS (International convention for the safety of life at sea), traité international visant à définir différentes règles relatives à la sécurité, la sûreté et l'exploitation des navires, a rappelé M.Chabiky, a obligé les pays ratifiants de s'engager entièrement à fournir toutes les informations nécessaires par le biais de l'installation des systèmes de communication appropriés pour une meilleure expédition.
Pour ce faire, le navire et son capitaine doivent respecter leurs propres obligations en matière d'équipements et d'armements nécessaires à bord, pour une bonne interprétation de ces informations.
De son côté, El Mostafa Fakhir, secrétaire permanent du Comité central des armateurs marocains (CCAM), a déploré le manque d'informations concernant la situation économique des opérateurs au niveau du secteur maritime. Ces informations sont, selon lui, indispensables pour assurer une meilleure compétitivité et établir une base de données pour les professionnels du domaine. A ce propos, il a estimé que la solution réside dans la création d'un observatoire du secteur. Son objectif est d'encourager les recherches approfondies dans ce sens et d'inciter les producteurs des chiffres au Maroc à se pencher de plus en plus sur le secteur maritime et encourager la presse spécialisée dans ce sens.
Pour sa part, Mustapha El Khayate, président de l'Association marocaine pour la logistique (AMLOG), a expliqué que l'intégration du système EDI (échange de données informatiques) comme nouvelle technique d'information et de communication TIC, a permis une véritable réduction des coûts de cheminement de l'information et une bonne synchronisation de toute opération appartenant à la chaîne production/distribution, tout en assurant la sécurité et la sauvegarde des données. Ce système est devenu, selon lui, plus qu'un choix stratégique pour les autorités portuaires, mais une contrainte imposée par ceux détenant le pouvoir dans cette chaîne. L'informatisation des procédures commerciales et administratives est devenue incontournable pour pouvoir résister à la compétitivité et la survie même de ces opérations portuaires dans une approche logistique globale.
Par ailleurs, Hassan Hesabou, officier de port à Tanger-Med, a indiqué que le complexe portuaire Tanger Med a réussi à se procurer une remarquable renommée internationale grâce à ses infrastructures et son propre système d'information TMIS. TIC qui a permis au complexe d'être classé parmi les ports de 3ème et 4ème générations . Ainsi, le Maroc a renforcé sa présence sur les voies maritimes internationales. Il est passé entre 2004 et 2008, du 78ème au 33ème rang mondial.