-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Selon notre correspondant à Fès, les forces de l’ordre ont encerclé l’enceinte du tribunal où la première audience d’Abdelali Hamieddine s’est déroulée hier en présence de ses défenseurs et de ceux d’Ait Ljid venus des quatre coins du pays ainsi que des membres du secrétariat national du PJD.
Il convient de noter que cette audience a aussi connu la présence du seul témoin dans cette affaire. Lequel se serait, selon notre source, présenté au tribunal pour la 85ème fois depuis 1993 afin d’apporter son témoignage.
Pou rappel, le juge d’instruction, près la Cour d’appel de Fès, a décidé récemment de poursuivre Abdelali Hamieddine dans le cadre de l’assassinat d’Aït Ljid.
Cette décision intervient après la plainte déposée par deux membres de la famille du défunt, Brahim et Lahcen, représentés par Driss Hadrougui et Jawad Touimi Benjelloun du barreau de Fès et le rejet par le juge de la requête déposée le lundi 5 mars 2018 par les avocats du mis en cause qui ont sollicité le classement de ce dossier au motif que le prévenu avait déjà été condamné pour les faits qui lui sont reprochés.
Par ailleurs, plusieurs amis et camarades du défunt ont dénoncé l’attitude du ministre d’Etat et ministre des droits de l’Homme Mustapha Ramid, qui a pris la défense du mis en cause. Ils dénoncent ce qu’ils ont qualifié d’«abus de pouvoir» et d’«outrage à une décision de justice», ce qui est, selon eux, indigne d’un ministre devant normalement défendre les principes des droits humains, et avec en tête le droit à la vie.
Pour rappel, l’affaire remonte aux années 90 et plus précisément au 25 février 1993, lorsque plusieurs étudiants islamistes avaient intercepté un taxi transportant Mohamed Aït Ljid et son camarade Haddioui Lkhemmar, seul témoin de ce crime. Le chauffeur de ce taxi, décédé depuis lors, avait témoigné des faits devant la Cour.