Commémoration à Rabat du 20ème anniversaire de l’assassinat d’Aït Ljid

Commémoration à Rabat du 20ème anniversaire de l’assassinat d’Aït Ljid


Mustapha Elouizi
Jeudi 21 Mars 2013

Commémoration à Rabat du 20ème anniversaire de l’assassinat d’Aït Ljid
Vingt ans déjà. L’assassinat d’Aït Ljid n’est pas encore entièrement élucidé. La famille de la victime et le comité des camarades et amis ne cessent de rappeler aux autorités et à l’opinion publique : «Le dossier ne sera jamais clos tant que les tenants et aboutissants de cette affaire ne seront pas connus». A ce sujet, la ville de Rabat sera au rendez-vous avec la commémoration, le samedi 23 mars à la salle Mansour, du 20ème anniversaire de l’assassinat du martyr Mohamed Aït Ljid Benaissa. Le slogan est significatif : «De Benjelloun et Aït Ljid à Choukri Belaid … un seul bourreau et une seule victime». La présence des familles d’Aït Ljid et d’Omar Benjelloun et de la défense de Choukri Belaid sera un véritable procès de l’idéologie de la violence, de l’obscurantisme et de l’excommunication.
La rencontre qui débutera à partir de 14h30, sera une occasion  pour rappeler aux autorités et à l’opinion publique que cette affaire est éminemment politique qui dure depuis 20 ans. «C’est un assassinat politique dans la mesure où la victime était un leader national de la faction estudiantine de gauche «Basistes progressistes» (Al Kaïdyyine) et ses bourreaux ne sont que des milices obscurantistes islamiques, relevant des formations politico-religieuses marocaines», rappellent ses défenseurs. Mohamed Aït Ljid est décédé le 1er mars 1993 à Fès, suite à une attaque sanglante perpétrée par des milices obscurantistes, dans une série d’agressions commises contre les progressistes et militants de l’UNEM à l’orée des années  90.
Militant associatif dès son jeune âge (volontariat, ciné-club…), celui que tous les étudiants de son époque connaissaient et appelaient Benaissa, a vite adhéré à la section locale de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et milité dans l’enceinte universitaire, où il était membre de la commission transitoire, aux côtés des autres factions historiques de l’UNEM.
Dès sa première année universitaire, il figurera en 1988 parmi les étudiants expulsés par l’administration. Il sera arrêté et condamné en 1989 à huit mois de prison ferme, avant d’être assassiné en 1993 par les groupes obscurantistes.


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