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Dans des recommandations sanctionnant les travaux de cette rencontre, organisée par la Délégation de l’Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle «Al Maarifa Lil Jamii» (la connaissance pour tous), les participants ont appelé à la création d’un observatoire méditerranéen chargé de déterminer les différents types de difficultés auxquels se heurtent les enfants et de partager les expériences réussies en matière d’amélioration de leurs conditions de vie.
Ils ont également suggéré la mise en place d’un forum de dialogue sur la situation des immigrés mineurs, tout en soulignant la nécessité de respecter la nationalité et les valeurs de l’enfant immigré et d’assurer la protection juridique des enfants abandonnés et des migrants mineurs non accompagnés.
Le colloque, auquel ont pris part des experts, responsables et acteurs de la société civile du pourtour méditerranéen, a aussi plaidé pour la formation de magistrats et officiers de police spécialisés dans les affaires des mineurs, tout en faisant la distinction entre enfants en situation difficile et enfants délinquants.
Sur le plan du soutien psychologique et social, les intervenants ont appelé à la création de centres d’écoute dédiés à cette catégorie, et à l’amélioration de l’accompagnement éducatif des enfants en situation précaire afin de les réintégrer dans la société.
Le colloque a également plaidé pour accorder une attention particulière aux enfants aux besoins spécifiques et qui se trouvent en situation précaire, en créant des établissements consacrés à cette catégorie.
Au niveau des législations, le colloque préconise des réformes substantielles des lois relatives aux droits fondamentaux des enfants et l’élaboration de codes nationaux prenant en considération les principes et chartes internationaux en matière de protection de l’enfance, de même que la mise en œuvre des lois contre l’exploitation des enfants.
Par ailleurs, les participants ont mis l’accent sur l’importance de poursuivre les efforts visant la généralisation de la scolarité pour les enfants de moins de 15 ans, l’école étant l’espace idéal pour garder les plus jeunes à l’abri des déviances et des problèmes sociaux.
D’autre part, le rapport de synthèse découlant des travaux du colloque a salué les initiatives du Maroc dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des enfants en situation précaire, notamment les efforts du département de l’Education nationale pour la généralisation de la scolarité et les apports du Code de la famille en matière de protection de l’enfance.
Le rapport a aussi souligné les efforts de l’Entraide nationale visant le renforcement des établissements de protection sociale et la généralisation de l’enseignement préscolaire, à travers un réseau de 450 établissements bénéficiant à quelque 20 mille enfants.
Il a, à cet égard, évoqué les chiffres de l’UNICEF concernant la situation de l’enfance au Maroc, qui démontrent les progrès réalisés durant les dernières années en dépit des difficultés de coordination entre less différents intervenants. Ces chiffres résultent d’une étude de terrain sur le travail des enfants, réalisée par l’organisation onusienne en 2009.