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La lettre du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara et chef de la MINURSO contenait un message de protestation contre les harcèlements dont des membres de sa mission faisaient l’objet de la part d’éléments appartenant au Polisario.
Selon des sources informées, le chef de la MINURSO y dénonçait le fait que des éléments du Polisario aient pris en chasse un véhicule appartenant à ladite mission, accusant le personnel de celle-ci d’être impliqué dans des opérations d’immigration clandestine de Subsahariens.
Collins Stewart y a également lancé une forte mise en garde contre des publications et des commentaires diffusés sur les réseaux sociaux par certains individus connus pour leur allégeance au Polisario appelant à user de violence contre la mission, ses véhicules et son personnel. Ce qui représente, selon lui, une menace contre la sécurité du personnel onusien.
Le chef de la MINURSO a menacé de porter l’affaire devant le Conseil de sécurité de l’ONU si le Polisario n’agissait pas de manière prompte, sérieuse et déterminée, considérant ces agissements comme préjudiciables au travail de la mission de l’ONU et de nature à mettre en danger la sécurité et la stabilité de la région.
Il convient de préciser que, suite à l’immolation par le feu d’un jeune Sahraoui au cours de la semaine dernière à El Guerguarate et aux commentaires sur les réseaux sociaux suscités par cet acte, le chef de la MINURSO avait donné des instructions à l’ensemble de son personnel dans les provinces du Sud et dans les camps de Tindouf de prendre toutes les mesures de sécurité et d’être en état d’alerte permanente.