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«Depuis la construction du mur de sable, le Maroc a toujours considéré que la zone située à l'Est et au Sud dudit mur était une zone tampon. Le Royaume s'est retiré temporairement de cette zone pour éviter les incursions dans le territoire algérien et mauritanien. A vrai dire, quand le Maroc a érigé le mur, il contrôlait toute la région du Sahara, y compris Tifariti, le Front Polisario n'ayant aucune présence constante dans la région. A partir du territoire algérien, le Front pratiquait la guérilla, et ne pouvait, par conséquent, accéder aux zones situées à l'Est et au Sud du mur qu'après le retrait tactique du Maroc de cette zone. Le mur de sable représente la clé de voûte de cette nouvelle stratégie militaire marocaine. Par conséquent, on ne peut pas considérer la zone de Tifariti et toutes les zones situées au Sud et à l'Est du mur comme des «zones libérées», car, elles ne sont en réalité qu'une zone tampon», explique le professeur de droit Saïd Saddiki dans un article paru en 2012 sur les colonnes du quotidien «L’Opinion».
La manœuvre est évidente. La direction du Polisario a batttu en retraite à Mhirez pour échapper à la colère des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Dans une évidente fuite en avant, les mercenaires en chef veulent étouffer toute manifestation d’hommes et de femmes exsangues et au bord de l’épuisement. A Tindouf, il n’y a plus rien. Les aides humanitaires sont détournées. Quasi-introuvable, la nourriture est rationnée. Le rêve est interdit.
L’opération de communication n’a pas occulté l’essentiel. Abdelaziz et ses compères de la direction ont fêté l’Aid Al Adha loin de l’enfer de Tindouf, cette énorme prison à ciel ouvert. Ils ont abandonné les réfugiés-séquestrés à leur faim. Peu importe, la crédibilité du Polisario et de ses chefs est perdue depuis longtemps déjà.
Cette année encore, la fête du sacrifice a eu un goût très amer dans les camps de Tindouf.
Campagne de harcèlement
Trois ONG internationales ont dénoncé, mardi à Genève, la campagne de harcèlement et d'intimidation orchestrée contre leurs membres par des éléments du Polisario.
Un groupe de séparatistes mené par la représentante du Polisario auprès de l'ONU, Oumaima Mahmud, a tenté d'empêcher deux militantes sahraouies et une autre étrangère d'intervenir lors d'une séance plénière du Conseil des droits de l'Homme (CDH).
"J'ai été carrément obligée d'interrompre mon intervention eu égard aux harcèlements répétés en plein débat général sur les situations qui requièrent l'attention du conseil", a déclaré Mme Amina Laghzal, membre de l'ONG africaine DUNENYO.
Basée à Laâyoune, Mme Laghzal a dans son allocution pointé du doigt le détournement des aides humanitaires destinées aux populations sahraouies et le cumul illégal des fortunes au grand dam des familles sahraouies.