Clôture en beauté du Festival de Cannes

Le Turc Nuri Ceylan remporte la Palme d’or


Mehdi Ouassat
Lundi 26 Mai 2014

Clôture en beauté du Festival de Cannes
Le rideau est tombé, samedi dernier, sur le 67ème Festival de Cannes. Comme chaque année, le suspense était à son comble au moment de la remise de la plus haute distinction de cet événement. Contre toute attente, c’est le réalisateur turc Nuri Ceylan qui a décroché la palme d’or pour son film Winter Sleep.  “Je me sens un peu bizarre à vrai dire, même si remporter cette récompense est très agréable”, déclare le réalisateur. Et d’ajouter : “J’ai reçu beaucoup de prix à Cannes mais décrocher la Palme d’or, c’est extraordinaire. Quand j’ai écrit le script du film, je l’ai fait comme si j’écrivais un roman. Je me suis rendu compte après coup qu’il était trop long. Le film initial durait quatre heures et demie, je l’ai finalement écourté au cours du montage. Quand je fais un film, j’essaye toujours de travailler sur le côté sombre de mon âme”.                                     
Gael Garcia Bernal, membre du jury du long métrage,  a, quant à lui, souligné que tous les films présentés, lors de cette édition, ont une complexité sociale, politique et sexuelle…  « On appelle cela l’humanité. Néanmoins nous parlions du film, toujours du film. Je me suis senti de plus en plus heureux chaque jour et cela me rappelait ma jeunesse, à la cinémathèque de Mexico », dit-il.                                                                                                                        
Du côté des acteurs, c’est Julianne Moore qui a reçu le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans Maps to the Stars de David Cronenberg. Un peu avant, Timothy Spall a été récompensé avec le prix d’interprétation masculine pour Mr. Turner. “Je suis tellement fier, annonce-t-il. J’ai toujours eu l’habitude de ne m’attendre à rien dans ma carrière, à jouer les second rôles. Ce premier rôle m’a été donné par le réalisateur que je respecte le plus. Nous avons coopéré de façon merveilleuse, il existait entre nous une alchimie. Je suis abasourdi comme un jeune de 16 ans. Je n’arrive pas à y croire”.                           La deuxième femme primée de la soirée était Alice Rohrwacher. La réalisatrice italienne de 33 ans a reçu le Grand Prix du jury pour son long-métrage intitulé Les Merveilles. “J’avais déjà été surprise d’être sélectionnée, dit-elle. Mais là, d’avoir un prix... je suis très contente pour l’ensemble de l’équipe. C’est une émotion énorme”.  

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