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On l’aura compris, tout au long du Forum, qui a pris fin dimanche, que la condition humaine a vécu au rythme des changements et bouleversements… la vie en communauté et ses soubresauts suggérant des liens, des relations et des contacts… bref, le besoin de communication était ressenti par tous.
Les conventions internationales établies par des ONG et des Etats ont conduit à élaborer ce concept qu’on appelle droit à la communication. Il s’agit d’un couronnement perfectible de tout un parcours.
Brésiliens, Marocains, Algériens, Tunisiens, Sénégalais, Français, Portugais, Italiens, Espagnols entre autres, auront compris également qu’il y a encore, en dépit des efforts consentis dans le domaine, à définir de manière définitive et unanime le concept de droit à la communication. Plusieurs approches vont en parallèle :
•On a affaire à un droit fondamental et inviolable, et du coup, il est nécessaire de l’énoncer et de le faire paraître aux côtés du droit à la vie, du droit à la liberté ou encore du droit à la santé…
•On peut également définir le concept de manière assez large en mettant l’accent sur l’aspect de la dynamique et de la souplesse, en tenant compte de la diversité des flux et des informations…
En général, l’on ne peut ne pas être d’accord sur le fait qu’il y a des besoins accentués en matière de communication pour toute société qui se veut et qui se dit démocratique. Dans ce sens, on invoque ainsi :
•Droit à être informé;
•Droit d’informer;
•Droit au respect de la vie privée.
Et bien évidemment, tout cela doit mener au droit indéniable à la communication publique. C’est dans ce cadre qu’interviennent les initiatives des médias libres et citoyens prônant les causes des démunis et des catégories fragilisées, marginalisées, exclues ou encore oppressées (femmes, enfants, diversité linguistique, démocratie, droits humains ).
Lors des ateliers chapeautés par E-Jousour, Aswatouna…l’on a débouché sur la dichotomie problématique du droit et liberté. Un binôme à la recherche d’un équilibre et se rapportant d’une part à un droit à communiquer dans un contexte, où chaque société communique comme elle peut et comme elle veut, et de l’autre à la liberté de communication dans l’absolu. Là encore, l’on devrait remettre en question ce principe étant donné la situation dans chaque société, surtout que ce sont les réseaux criminels les plus organisés qui vont en tirer profit. Par ailleurs, l’on aura toujours des entités invisibles qui nous surveillent sur Internet ou sur nos portables, afin de réduire le droit d’extension et de la communication publique.
Il est indéniable que le droit à la communication entend surtout assurer, d’une manière ou d’une autre, l’expression des valeurs positives et la consécration du rapport bénéfique entre la communication et le développement.