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« Un événement qui tend à conjuguer la pratique et le savoir gastronomiques dans les fêtes religieuses. De nombreux cuisiniers du monde, des pâtissiers, des conférenciers, des écrivains, des fins gourmets, etc, se sont réunis durant trois jours pour faire honneur à l’art culinaire dans les fêtes suivant les trois religions monothéistes, et ce à travers des ateliers, des expositions et des conférences tenus dans différents lieux symboliques des la ville de Fès », a souligné M. Abdelhak Azzouzi, directeur général de la Fondation (appelé à céder ce poste au revenant Faouzi Skalli), qui a ajouté : « Fès qui vient de fêter son 1200ème anniversaire, fut l’une de ces régions d’accueil, terre de passage de civilisations multiples dont elle porte l’empreinte et conserve les vestiges ; elle a de tout temps été un espace ouvert sur le monde et les cultures. Cette ouverture qui apparaît sous diverses formes se manifeste ici à travers son accueil du Festival d’art culinaire qui rendra hommage aux cuisines de fêtes des trois grandes religions monothéistes ».
« Chaque année, les fêtes religieuses nous invitent à déguster des spécialités et des plats bien particuliers qui éveillent toujours autant nos papilles. Bien que les traditions, les rituels et les coutumes soient toujours de rigueur, selon que l’on soit musulman, chrétien ou juif, il n’est pas exclu de faire appel à une touche d’innovation, et de créativité qui permet d’enrichir l’art culinaire d’origine et d’en nourrir la pratique gastronomique».
Quant à la directrice du Festival, elle a souhaité que les différentes approches de la gastronomie et de la fête fassent naître intérêt et respect pour ceux qui en sont les artisans, qu’ils soient célèbres ou non, donnent, sur fond de curiosité, le goût de l’Autre, de ce qu’il est, de ce qu’il fait. « Nous avons en effet associé à notre projet, qu’ils soient remerciés pour leur acceptation, des personnalités connues et reconnues à des acteurs plus modestes mais combien essentiels des différents métiers de bouche, ce qui contribuera sans nul doute à l’appropriation par chacun des représentations et démonstrations proposées ».
Les différents ateliers et dégustations animés par de célèbres figures nationales et mondiales de la gastronomie ont eu lieu à Dar Tazi (Batha), et les dîners (plats traditionnels musulmans) à l’hôtel les Mérinides et avec défilé de mode marocaine et européenne au Palais Jamaï, agrémenté par l’Orchestre baroque de Montauban(France), sous la direction de Jean-Marc Andrieu. Une formation qui a interprété merveilleusement des airs d’opéra, motet et concertos de Vivaldi. Un spectacle de 90 mn, qui a ébloui l’assistance du Festival.
Parmi ces figures qui ont illuminé le ciel de Fès pendant ce Festival, on retiendra les noms de Hind Caïdi (auteure de livres de cuisine), récompensée pour la cuisine du Ramadan par le Cookbook conférence en février 2010, de Marc Laborde, docteur ès-lettres, directeur du Centre régional de documentation pédagogique, musicologue, et d’autres.
Autre lieu non moins important, le musée Batha qui a abrité le samedi 30 octobre 2010 deux conférences et la troisième le dimanche 31 octobre 2010 toujours dans le domaine de l’art culinaire.