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Après quatre jours de fête à l’honneur des musiques gnaouies et du monde, les Souiris et leurs nombreux invités se sont rués en masse autour de la scène Moulay El Hassan pour une ultime soirée haute en couleur. Et pour cause, ce soir-là, le Festival proposait une fusion exceptionnelle entre le très populaire Mâalem Hamid El Kasri et les musiciens world représentés, par Vincent Mascart (saxophone), David Aubaile (synthé/flûte), Scott Kinsey (clavier), Nguyen Lê (guitare), Karim Ziad (batterie) et Daniel Zimmerman (trombone).
Trois heures durant, le maître de la fusion à la voix profonde a offert au public un spectacle digne de sa renommée, confirmant une fois de plus tout le bien que l’on dit de ses prestations. Outres les morceaux aux accents patriotiques qui ont fait le bonheur des festivaliers, Mâalem Hamid El Kasri a aussi gratifié le public de quelques titres de son prochain album. Intitulé « Yobadi », ce dernier sera dans les bacs en septembre prochain chez Accords croisés.
Considéré comme le maître de la fusion, Hamid El Kasri n’est justement pas à sa première fusion. Grâce à sa capacité artistique et son sens d’ouverture, le très populaire Mâalem a su fusionner les musiques gnaouies et les musiques du monde. Une longue et très riche expérience qui l’a conduit à travailler avec des musiciens de renom. Et dont on a apprécié la quintessence lors de la précédente édition du festival Gnaoua qui l’avait réuni avec notamment Joe Zawinul, le WDR Big Band et Khaled.
Quelques heures plus tôt, le public a eu droit à une formidable prestation du groupe Iguidar qui a proposé aux festivaliers une fusion entre le style Tazenzart et la musique gnaouie issue de la banlieue sud d’Agadir. Composé de cinq musiciens de tradition fusion, « Iguidar a réussi à créer son propre style en jouant une musique urbaine façonnée par l’esprit artistique de ses membres qui ont su la mettre en résonance avec la musique universelle ». A la joie des Souiris.