-
Le Maroc dans l'imaginaire de Jorge Luis. Une expérience sensorielle d’un génie littéraire non-voyant
-
Tétouan à l’heure de la 12ème édition du festival "Voix de Femmes"
-
Pour la consolidation des liens avec les nouvelles générations des MRE: La SNRT met en lumière l'apport de ses solutions digitales innovantes
-
Colloque sur la création de la culture et la réalisation du développement territorial durable
En effet, c'est ce soir que les huit membres du jury, présidé par l'acteur, réalisateur et producteur John Malkovich, dévoileront les noms des heureux lauréats du Grand prix (Etoile d'Or), du Prix du jury ainsi que des prix d'interprétation féminine et masculine, parmi les quatorze films en compétition. Après une semaine riche et chargée d'émotions, marquée par de vibrants hommages. D'abord à la cinématographie française, considérée comme le berceau du 7ème Art mondial et à sa forte délégation, conduite par Costa Gravas (réalisateur et président de la Cinémathèque française). Un hommage célébré aussi à travers la projection d'environ 80 productions réalisées durant ces trente dernières années et représentant divers genres (comédie, polar, aventure, comique).
Puis, tour à tour, à cinq personnalités du cinéma mondial : l'acteur James Caan (Amérique), feu Larbi Doghmi et le réalisateur Mohammed Abderrahman Tazi (Maroc), l'acteur Harvey Keitel (Amérique) et le réalisateur japonais Kiyoski Kurosawa auquel le Festival a rendu un ultime hommage, jeudi soir. Dans une ambiance aussi enthousiaste que lors des précédentes soirées.
Outre l'hommage rendu à ces personnalités, une tradition inscrite dans l'agenda du FIFM, le Festival a offert, lors de cette édition, aux festivaliers et aux habitants marrakchis de véritables moments de détente et de bonheur. Au cours des différentes projections programmées au Palais des congrès, cinéma Le Colisée, Mégarama et à la Place Jemaa El Fna où les cinéphiles et amateurs ont pu apprécier quelques chefs-d'œuvres à l'air libre.
Une ambiance joyeuse et bon enfant aura régné tout au long du Festival aux rythmes des projections mais aussi des rencontres et des coups de cœur proposés par les frères Dardenne, Lee Changdong, Martin Scorsese et Sigourney Weaver. Ainsi qu'une série de Master class animée par ces réalisateurs et scénaristes belges et sud-coréen, en plus d'une conversation avec le réalisateur et producteur américain Francis Ford Coppola.
Mais à quelques heures du palmarès de cette dixième édition, l'instauration d'une compétition courts métrages dénommée " Cinécoles " reste la nouveauté de ce grand rendez-vous du cinéma. Doté de 30.000 DH par SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM, ce concours a couronné l'étudiante Mahacine, pour son film " Apnée ", ouvrant ainsi une nouvelle ère dans la politique initiée par la Fondation dans la perspective d'aider et révéler de nouveaux talents.
Ce n'est certes pas une nouveauté, mais un progrès qui vaut le mérite d'être salué. Tant il est vrai qu'il confirme la volonté des organisateurs du Festival de permettre à toutes les catégories de personnes de vivre ces instances magiques, notamment les non-voyants et malvoyants auxquels étaient destinées des projections de films en audio-description.
Côté public, on retiendra l'engouement des Marrakchis rassemblés autour du Palais des congrès pour satisfaire leur curiosité ou obtenir un autographe en guise de souvenir. C'est également l'occasion de rencontrer des stars qu'ils auront vues seulement à l'écran.