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Il suffit de mettre en œuvre une vision globale et équilibrée pour atteindre cet objectif. Les recommandations de cette deuxième édition de la conférence «FMB Africa 2011» sont issues de cette volonté commune de faire avancer les choses : assurer une production des besoins du marché africain et adaptable à ses moyens ; développer certaines filiales de production plus demandées en alimentant le marché local de produits et matériels adaptés à la fois aux besoins et aux moyens techniques et financiers des agriculteurs ; restructurer les moyens techniques du secteur ; encourager la recherche scientifique et en faire un cheval de bataille pour atténuer les menaces naturelles, etc. la liste des recommandation est longue.
Elle concerne plusieurs facteurs clés qu’il faudrait développer dans les plus brefs délais. Ce qui ne se réalisera pas sans le renforcement des partenariats à l’échelle continentale. Des partenariats qui donneraient naissance, selon les congressistes, à un fructueux échange favorisant une bonne politique de proximité.
Mostafa Terrab, PDG du Groupe OCP, a détaillé un point lors de la séance plénière, jeudi dernier. Il a ainsi appelé à adopter une nouvelle approche quant aux besoins du secteur. Une approche dont l’écoute et la réactivité seraient la base. Un appel adopté dans son ensemble par les participants qui estiment qu’il est fondamental de résumer la démarche initiale en se basant sur les trois aspects débattus par M. Terrab, à savoir une bonne écoute du continent pour une bonne visibilité, une importante productivité adaptable aux besoins du marché et aux moyens techniques et financiers des professionnels, ainsi que l’investissement et le financement à même de suivre la productivité. Parlant de financement, les conférenciers ont exhorté tous les organismes concernés à adopter plus de traçabilité et de rationalisation dans les projets.
Ils ont également recommandé d’encourager des filiales parallèles telles la distribution et la proximité des marchés et des points de vente de produits et de matériels. La fertilisation des sols en utilisant les produits adéquats et spécifiques, la mise en place d’une politique d’irrigation porteuse, l’adoption d’une stratégie efficace de pesticidisation ainsi que l’élaboration d’une communication de proximité auprès des professionnels, figurent également parmi les recommandations des professionnels. Pour eux, le Maroc est un exemple. C’est un pays leader en matière d’irrigation et de gestion commune du secteur agricole.
Les participants soutiennent la politique du «Maroc Vert» et les programmes qui ont rassemblé le public et le privé. Chose dont ont bénéficié pleinement les agriculteurs marocains.
Notons que la conférence «FMB Africa 2011» a connu des rencontres Be-to-Be et des débats entre les différents partenaires internationaux. Des débats qui auraient, selon des sources, donné naissance à plusieurs partenariats entre certains organismes participants. Les conférences du vendredi ont été animées par Catherine Randazzo, PDG de l’Institut des sulfates, Bernard Brentnall, directeur du FCC, Peter Ebanyat, du département «Science du Sol» de l’Université Makerere et Mostafa El Gabaly, DG d’Aswane Fertilizers and Chemicals Industries, entre autres participants.