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En effet, ce secteur fortement soumis aux aléas de la conjoncture, connaît depuis l’exercice écoulé l’une de plus mauvaises conjonctures ses depuis des décennies.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Association professionnelle des cimentiers du Maroc (APC), les ventes du ciment sur le marché national ont totalisé à peu près 1,21million de tonnes en février, accusant ainsi une baisse de 10,26% du fait qu’elles étaient de 1,35 million de tonnes en février 2012. Pendant ce temps, selon la même source, le cumul de la consommation du ciment à fin février 2013 a enregistré une baisse de 18,41% en passant de 2,92 millions de tonnes à fin février 2012 à près de 2,38 millions de tonnes à fin février 2013.
Ces chiffres publiés sur le site de l’Association des promoteurs immobiliers confirment que la conjoncture continue de se détériorer dans le bâtiment. Le climat des affaires est en nette dégradation, son indicateur synthétique est en perte d’un point demeurant ainsi en dessous de sa moyenne de long terme.
Pour leur part, les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente. Côté perspectives, ces derniers demeurent pessimistes quant à leur activité dans les prochains mois.
Cette conjoncture de plus en plus morose ne cesse de faire des victimes, notamment en ce qui concerne l’emploi. Dans ce sens, les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu restent nettement en dessous de leur moyenne de long terme.
La majorité des entrepreneurs ont précisé que leurs commandes ont été inférieures à la normale en février dernier. Le solde d’opinion correspondant se situe à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme.
Par ailleurs, l’appareil de production se trouve dans une situation de sous-emploi, le taux d’utilisation des capacités de production se détériore légèrement et reste sous sa moyenne de longue période.
Il faut bien préciser que la baisse de la consommation du ciment n’a épargné aucune région du Royaume. Les plus fortes baisses ont concerné les régions du Sud, en l’occurrence, la région de Guelmim-Es-Smara (57,4%), la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-Elhamra (27,5%) et Oued Ed-Dahab-Lagouira (29,5%). Suivies des régions du Grand Casablanca, Tanger- Tétouan, Méknès-Tafilalet, et Tadla-Azila respectivement avec -24,1%, -25,7%, -25,4% et -34,7%.
Pour rappel, cette décélération continue depuis l’exercice précédent. En effet, les ventes du ciment ont connu une baisse à deux chiffres en 2012. Elles sont revenues à 15,9 millions de tonnes en 2012, contre 16,1 millions une année auparavant, accusant ainsi une baisse de 1,6% contre une hausse moyenne de 7,5% durant les 5 dernières années, selon une note de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) rendue publique mercredi dernier. Cette décélération de l’activité du BTP durant l’année 2012, qui est intervenue après un début d’année favorable avec des hausses de 2 chiffres des ventes de ciment, est attribuable notamment au ralentissement habituel de la cadence des chantiers durant la période estivale qui a coïncidé avec le mois du Ramadan, l’arrêt des chantiers durant la période de Aïd Al Adha et les intempéries de fin d’année.