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Il s’agit là d’une des conclusions du rapport « Doing Business 2011: Making a Difference for Entrepreneurs (Agir pour les entrepreneurs) », rendu public mercredi soir à Washington et qui est le huitième d’une série de rapports annuels publiés par l’IFC et la Banque mondiale. Ce rapport classe 183 économies selon des thèmes clés de la réglementation des affaires pour les entreprises locales.
Le Maroc y est classé à la 94ème place et considéré comme le pays qui a «le plus amélioré» sa réglementation des affaires par rapport aux autres économies de l’ensemble des pays de la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (MENA), a relevé la Banque mondiale dans son rapport.
«Grâce à la simplification du processus de délivrance des permis de construire, à l’allégement du fardeau administratif du paiement des taxes et impôts pour les sociétés, et au renforcement de la protection des actionnaires minoritaires, le Maroc a gagné 21 places dans le classement sur la facilité de faire des affaires», note encore ce rapport.
Le Royaume figure également parmi les 12 économies mondiales qui ont le plus amélioré la facilité de faire des affaires, au cours des douze derniers mois, dans plusieurs domaines de réglementation étudiés par le rapport, qui rappelle que depuis 2005, le Maroc a mis en œuvre 15 réformes de sa réglementation des affaires.
Réalisé annuellement par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI), Doing Business évalue les réglementations affectant les entreprises locales dans les 183 économies étudiées et les classe selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d’entreprise, la solution de l’insolvabilité ou l’exécution des contrats.
Le rapport de cette année conclut également que 11 des 18 économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont mis en œuvre des réformes réglementaires pour faciliter la pratique des affaires pour les entrepreneurs, tout en estimant que la région continue à aller de l’avant «en dépit du climat politique et économique incertain».
«A une époque où le chômage persistant et le besoin de création d’emplois sont au centre de l’attention, les gouvernements du monde entier continuent de chercher des façons d’améliorer l’environnement réglementaire pour les entreprises locales. Les petites et moyennes entreprises qui profitent le plus de ces améliorations sont les principaux moteurs de création d’emploi dans de nombreuses régions du monde», a expliqué, à cette occasion, Augusto Lopez-Claros, directeur de l’unité de recherche sur les indicateurs et analyse du Groupe de la Banque mondiale, «Global Indicators and Analysis».