-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
La même Cour a condamné le chef du département des ressources humaines, Abderrahim Boutaleb, à un an de prison ferme et à 20.000 DH d’amende, le chef de la section recrutement, Salaheddine Jeddou, à un an de prison dont six mois avec sursis et Rachid Moussaidi (retraité) à trois ans de prison avec sursis et à une amende de 30.000 DH.
Elle a aussi infligé deux ans de prison avec sursis et le versement d’une amende de 20.000 DH à Jilali El Hamdani (retraité), à Hassan Farhat, responsable de la stratégie et du suivi des grands projets à l’Office, et à Abdelkrim El Idrissi, ingénieur d’Etat à la délégation de Mohammedia du ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. Seul Mohamed Bachir Laraki, directeur des travaux et des chantiers à la Société générale marocaine des travaux, en retraite, a été acquitté.
La Cour a également décidé, lors de cette séance de jugement, de disjoindre de cette affaire le dossier du directeur du pôle des aéroports qui ne s’est pas présenté. Elle a ainsi fixé au 6 août prochain pour l’examen de son dossier.
Poursuivi pour dilapidation de deniers publics, Abdelhanine Benallou avait été placé en garde à vue en avril 2011, suite à un rapport de la Cour des comptes de 2008 qui l’accusait de détournement de fonds et de transfert des biens de l’Office vers son propre compte. Le rapport lui reproche d’avoir «conclu un marché par voie négociée» durant la mission auditant les exercices 2003-2007 de l’ONDA.
Des accusations que l’ex-DG de l’ONDA, a totalement niées tout au long de son procès en déclarant être victime d’un complot.
Face aux observations émises par la Cour des comptes, Abdelhanine Benallou a indiqué qu’à l’époque du déroulement des faits incriminés «il y avait urgence et que ce marché négocié a été signé en 2006 avec la société titulaire du brevet mondial exclusif… Les portiques ont été utilisés durant la période définie par l’OMS et réutilisés en 2009», soit trois ans après la signature de ce contrat de 463.050 euros.
Pourtant, deux dossiers brûlants sont sortis du lot: celui de la société Natural Ressources Junction International (NRJI) et celui de la construction du terminal II de l’aéroport de Casablanca.
Dans le premier cas, un «conflit d’intérêt» est reproché à l’ex-DG de l’Office. NRJI a été, en effet, créé par l’accusé en 1993. Six ans plus tard, sa femme lui a revendu ses parts (10%) et la société était donc détenue à 49% par Benallou et à 51% par Ahmed Squalli.
Les enquêteurs ont reproché à l’ex-DG de l’Office que «NRJI a réalisé l’équipement solaire du terminal II pour le compte de la Société NAPS». Celle-ci étant «la sous-traitante de la Société générale des travaux du Maroc (SGTM)».