-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Mardi dernier, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara, a participé à une conférence sur les droits de l’Homme au Sahara organisée au siège de l’ONU par des organisations des droits de l’Homme et des Etats hostiles au Maroc et à son intégrité territoriale. Il s’agit essentiellement de l'Afrique du Sud, du Mozambique et du Zimbabwe en coordination avec le Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme. A pris part à cette conférence, l’acteur espagnol Javier Bardem, qui a toujours éprouvé de la haine pour le Maroc.
En mai 2012, le Maroc avait retiré sa confiance à Christopher Ross et qualifié ses positions de «déséquilibrées» et de «partiales» dans l’affaire du Sahara, quand le Conseil de sécurité avait adopté, en avril 2012, sur instigation de Ross, une résolution dans laquelle il critiquait le comportement de Rabat envers les Casques bleus de l'ONU dans la région et demandait au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'Homme au Sahara".
Il aura fallu l’intervention personnelle de SM le Roi Mohammed VI et du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, en août de l’année dernière, pour mettre fin à cette crise de confiance entre Rabat et l’ONU, quand Ban Ki-noon avait promis, dans un entretien téléphonique avec le Souverain, que «l'ONU maintiendrait dans les mêmes termes sa médiation au Sahara», précisait un communiqué de presse de l’ONU diffusé à ce sujet. Et d’ajouter : «Les Nations unies n'avaient pas l'intention de modifier les termes de leur médiation, dont l'objectif est de promouvoir une solution politique au conflit acceptable par les deux parties ».D’un autre côté, deux victimes du Polisario ont mis à nu, au Palais des Nations à Genève, la version du Polisario à propos des droits de l’Homme au Sahara. Il s’agit, selon la MAP, de Khadijatou Mahmoud Mohamed et Abdellah Lamani, qui ont témoigné devant la presse de leurs expériences; la première sur une histoire de mœurs et la seconde sur le calvaire de près d’un quart de siècle de détention.
Selon la même source, lors de cette conférence de presse organisée par l’Association des correspondants accrédités auprès des Nations unies, Agustin de la Cruz, avocat espagnol, a présenté le cas de Khadijatou Mahmoud Mohamed qui a été violée par un haut responsable du Polisario. Il s’agit de Brahim Ghali, actuel représentant du Polisario à Alger et qui fait l’objet d’une plainte déposée le 13 janvier dernier auprès du tribunal national de Séville.
De son côté, Abdellah Lamani, ancien employé à Allumaroc, a relaté son enlèvement, le 20 août 1980 à Tata, en compagnie d’autres personnes alors qu’ils étaient à bord d’un autocar, par des miliciens du Polisario avant de les conduire de force vers les camps de Tindouf. Il a passé 23 ans de détention dans les geôles du Polisario, sur le territoire algérien, dans des conditions inhumaines, avant d’être libéré en septembre 2003 suite à des pressions internationales.