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Un communiqué publié par l’association a vivement condamné toutes les formes d’agressions sexuelles, de harcèlement, de discrimination, d’exploitation ou de violence à l’égard des femmes et des mineures. Pour ce faire, Chouala a appelé à prendre des mesures sécuritaires préventives au profit des mineures dans les espaces publics afin de les protéger au quotidien des différents dangers.
Après avoir tiré la sonnette d’alarme quant à l’accroissement du nombre de cas d’agressions sexuelles des mineures, le communiqué a appelé à la mise en place d’un programme et de mécanismes de soutien des mineures victimes de violences sexuelles de manière à préserver leurs droits, leur dignité et leur permettre d’établir des liens sains et équilibrés avec la société.
S’agissant du dossier « des enfants en conflit avec la loi » qui fut le thème de la dernière édition des journées Chouala pour l’enfant tenue en 2017, le communiqué a appelé à l’adoption d’une approche préventive et éducative vu l’inefficacité de l’approche sécuritaire qui tient compte des résultats sans se pencher sur les vraies causes du phénomène. Dans ce contexte, l’association a rappelé le bilan préoccupant du rapport publié par le Conseil national des droits de l’Homme dans le cadre de l’évaluation des conditions de prise en charge des mineures en conflit avec la loi.
Le communiqué a réitéré les nombreux appels lancés par Chouala pour la consolidation, l’amélioration et l’adaptation des structures d’accueil et des programmes des espaces de l’enfance et de la jeunesse. L’association exhorte le gouvernement à l’élaboration, selon une approche participative, d’un projet sociétal qui accorde aux enfants et jeunes la priorité qui se doit dans les politiques publiques, tout en dotant la société civile, les organisations éducatives surtout, du statut et des moyens requis pour qu’elles assurent pleinement leurs rôles.
Les réactions et les débats suite à cet acte odieux reflètent, d’après le communiqué, le dynamisme et la réactivité de l’opinion publique et de la société civile dont les préoccupations trouvent écho dans les différents débats publics initiés par Chouala.
Par ailleurs, l’association a mis en avant l’adhésion responsable et active de ses jeunes lors de l’université d’été organisée au profit de jeunes garçons et filles à Harhoura au mois d’août. Des adolescents qui, dans un climat d’ouverture et de respect, s’activent à décliner un projet éducatif et culturel de leurs besoins et centres d’intérêt d’une part, et à la cohabitation des cultures qu’illustre ce carrefour de partage entre des jeunes porteurs de cultures arabe, amazighe, rifaine et hassanie.
Pour conclure, Chouala a appelé à un dialogue national autour de l’éducation au Maroc d’aboutir à un projet collectif, contractuel impliquant la famille, les médias, l’école, et la société civile et les organisations éducatives.