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A l’origine de ce regain d’acrimonie, la colère d’une Hongkongaise reprochant à des Chinois du continent d’enfreindre l’interdiction de manger dans le métro de la mégapole du sud. L’échange, filmé par un voyageur, a fait le buzz sur le net et suscité des commentaires acerbes d’un professeur de l’université de Pékin réputé pour son langage fleuri et ses positions nationalistes.
Les Hongkongais, a lancé Kong Qingdong sur la télévision en ligne Vodone, sont des “chiens”, des “bâtards” et des “traîtres”. Ils “servent de chiens aux colonialistes britanniques, ce sont des chiens, pas des êtres humains”, a-t-il dit en écho à l’hostilité croissante des Hongkongais envers leurs voisins.
Pour lui répondre, des internautes ont lancé un appel aux dons sur la Toile avec le projet de financer l’achat d’une pleine page dans un grand quotidien de Hong Kong pour y injurier les Chinois, caricaturés en “criquets”, l’insecte qui envahit et dévore les cultures.
Selon les médias locaux, ils ont déjà récolté 40.000 dollars de Hong Kong (3.900 euros).
L’an dernier, un clip musical produit à Hong Kong décrivait déjà les Chinois du continent comme des “criquets qui hurlent dans les restaurants, les hôtels et les boutiques”.
Les 7 millions d’habitants de Hong Kong ont vu un afflux croissant de Chinois du continent dans leur ville depuis 1997, pour y faire du tourisme, des affaires, accoucher ou s’installer.
Or les Hongkongais estiment qu’ils apportent une pression supplémentaire sur leur système social ou médical, et font monter les prix de l’immobilier déjà parmi les plus élevés au monde.
Une étude récente révélait qu’un nombre record de Hongkongais s’identifient de préférence comme tels que comme des Chinois.