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Les téméraires qui s’y rendent ont à parcourir 4 km de route qui est, depuis des décennies, d’une étroitesse dangereuse. Les bas-côtés sont dans un tel état de délabrement avancé qu’ils risquent d’y laisser leurs pneumatiques et suspensions tout en s’exposant à des accidents lors des croisements avec d’autres véhicules.
Pourtant, tout le monde l’emprunte un jour ou l’autre, que ce soit les élus de la commune de Bensmim, les responsables locaux ou provinciaux (services de l’équipement, du tourisme, etc..) et personne ne trouve à y redire devant l’état pitoyable et minable de ces petits 4 km.
Il en va toutefois tout autrement pour ces touristes qui pestent contre notre incapacité à arranger ce tout petit tronçon de route menant à des sites d’une beauté sublime et à une cédraie captivante.
Bien des routes ont été remises à neuf dans la région, ce qui est une très bonne chose, mais ce petit tronçon qui mène au site le plus visité du Moyen Atlas est voué depuis toujours aux oubliettes.
Il y a quelques mois, la piste en amont de cette mal-aimée petite route a été refaite à très grands renforts de centaines de camions de tout-venant mais pas une seule brouette ne lui a été consacrée. C’est comme si on procédait à la restauration des étages d’un immeuble et pour y accéder on gardait le vieil escalier brinqueballant et casse-cou. C’est d’une logique implacable!
Il ne reste à cette route qu’un espoir, comme quoi dans la vie tout n’est pas noir. Cet espoir sur lequel toutes nos attentes se focalisent est qu’un jour Sa Majesté le Roi prévoit de faire une visite dans les parages.
Le miracle se produirait alors, comme cela s’est déjà vérifié souvent ailleurs, et l’on verrait tout le beau monde d’ici se mettre en quatre et en une nuit on aurait droit à la livraison de ce tronçon, non pas rafistolé, mais un véritable billard.
L’attente est d’autant plus vive et l’espoir plus tenace que cette situation concerne aussi le prolongement de cette route qui est dans un état encore plus désastreux et qui va du fameux cèdre à la cédraie de Sheb en passant par le site protégé de la zone humide du lac Afennourir et la magnifique cédraie de Ain Kahla pour aboutir à Ain Leuh.
De tous les paysages époustouflants jalonnant ce magnifique parcours, le malheureux conducteur qui s’y aventure ne verrait que du feu, car il aurait constamment les yeux rivés sur les nids-de-poule, crevasses, bas-côtés défoncés et les croisements périlleux avec les autres véhicules.
Si nous butons depuis plus de 40 ans sur les 4 km de la route du cèdre, que dire alors des 40 km qui mènent jusqu’à Ain Leuh! La réfection de cette dernière sera certainement remise aux calendes grecques, à moins que…
Par ici, nous sommes malheureusement à des années-lumière de la vision 2020.