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Authentique jusqu’à la moelle, dotée d’une belle voix et d’une prestance élégante, Meriem Belmir a certes tout le temps devant elle, mais avec autant d’atouts, elle pourrait être mieux lotie, surtout lorsqu’on voit que d’autres chanteuses, moins talentueuses, ont réussi à percer au niveau des chaînes satellitaires arabes. Meriem, elle, ne voudrait pas de cette célébrité, car elle est trop attachée à son pays mais attend cependant des jours meilleurs à même de permettre une véritable promotion de la chanson marocaine. Ce n’est certainement pas par crainte car Meriem n’en connaît pas. Pour preuve, ses succès dans les différents festivals auxquels elle a pris part et où elle avait remporté le premier prix. Au cours de ces manifestations, elle a pu côtoyer de grands noms de la chanson arabe comme Najat Essaghira. D’ailleurs, c’est à l’âge de 13 ans que Meriem a commencé à participer à des festivals toujours avec autant de brio. Au 5ème printemps de la chanson arabe, au Festival de Mohammedia, à Bougernine en Tunisie et dans un festival en Algérie, elle a tout raflé alors qu’elle était encore très jeune. Ces différentes participations lui ont insufflé beaucoup de courage et de confiance, mais elle est convaincue qu’elle doit se consacrer à la chanson marocaine et rien d’autre même si les invitations de tenter une expérience ailleurs ne manquent pas.
Son père qui la soutient à fond, est là pour suivre son itinéraire sans pour autant lui imposer ses choix et ses idées, lui, qui connaît parfaitement la situation de la chanson marocaine, son cheminement et qui tente de temps à autre, dans le cadre des possibilités offertes, de lui composer une chanson qui se démarque comme ces chansons sur les villes marocaines.
Mais Meriem fait contre mauvaise fortune bon cœur et tente de prendre la vie par le bon bout.
« Je n’ai pas encore réalisé tous mes rêves ; je suis optimiste et j’espère un jour réaliser mes ambitions », reconnaît-t-elle en toute franchise. Optimiste, elle l’est et c’est ce qui l’encourage à persévérer même quand la conjoncture artistique n’est pas favorable.
Par contre, les témoignages de grands artistes la rassurent et lui donnent d’autres arguments de confiance. « Je me sens très heureuse quand je rencontre de grands artistes comme Naima Samih, Abdelhadi Belkhayat qui m’encouragent et me disent que je vais devenir une grande artiste comme eux. Pour moi, c’est un grand témoignage qui me rend fière », souligne-t-elle avec beaucoup de plaisir.
Une valeur sûre, Meriem Belmir l’est à plusieurs égards. Et à ce titre, elle a bien raison de ne pas se précipiter et d’aller lentement mais sûrement.