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Il se dit dans l'entourage du ministre que ces changements visent à mettre en place des compétences capables de renforcer et de soutenir la nouvelle stratégie élaborée par ce département pour le décollage du secteur. On se souvient que Nawal Moutawakil avait tenté des mutations pareilles sans grand succès. Certaines personnes qui s'accrochaient à leurs postes ont dû abdiquer, tel le directeur des Sports Abderrahmane Bekkaoui (« un vieux de la vieille ») qui connaissait bien les rouages de ce ministère et qui avait jusque-là survécu à tous les changements ayant affecté ce département. La nouveauté dans ces nominations est que les nouveaux cadres viennent d'autres secteurs. Mlle Lina Fassi Fihri, (un nom dont on parle de plus en plus ces derniers temps et pas qu’en sport) est avocate de formation et détentrice d'un diplôme de droit international, Saïd Boukhari exerçait dans le Groupe Al Omrane où il était directeur de l'audit interne. Quant à Younès Jawhari,il est lauréat de l'Institut supérieur du commerce et d'administration des entreprises après avoir évolué dans le secteur privé où il a créé et dirigé plusieurs entreprises.
S'achemine-t-on vers une nouvelle ère au ministère de la Jeunesse et des Sports et une nouvelle politique dans ce secteur ou s'agit-il d'un simple remaniement de circonstances sans espoir d’un véritable changement?