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Les communiqués se sont succédé, comme deux jours plus tôt pour PSG-Montpellier et Toulouse-Lyon, programmés samedi. D'abord Monaco-Nice, prévu vendredi soir en ouverture de la 17e journée de Ligue 1, reporté "à la demande du gouvernement princier de la Principauté de Monaco et en lien avec la Préfecture des Alpes-Maritimes".
Puis l'affiche de la journée, entre Saint-Etienne et Marseille dimanche (20h00 GMT, 21h00 locales), reportée "à la demande de la préfecture de la Loire". Enfin Angers-Bordeaux et Nîmes-Nantes, prévus samedi à 19h00 GMT, ont également été reportés "à la demande de la préfecture de Maine-et-Loire" et du Gard. Cela avait déjà été la formulation retenue par la Ligue de football professionnel (LFP), organisatrice des championnats des deux premières divisions, la veille concernant les deux autres rencontres.
Seules quatre affiches restaient maintenues jeudi en début de soirée: deux samedi à 19h GMT, Guingamp-Amiens et Rennes-Dijon, et deux dimanche, Strasbourg-Caen à 14h00 GMT et Lille-Reims à 16h00 GMT.
"Je suis très attentive à l'inquiétude manifestée par une partie de nos concitoyens et je respecte totalement le droit de chacun à manifester, à exprimer ses idées voire sa colère. Cependant, il en va de la responsabilité de chacun de veiller à la non-violence de son expression. L'esprit du sport c'est d'abord le respect de l'autre", a commenté jeudi la ministre des Sports Roxana Maracineanu.
La ministre s'est dite "solidaire des fédérations, des ligues, des clubs qui prennent cette décision difficile" et a lancé un "appel au calme et à la prudence, surtout à destination des plus jeunes".
"Il faut tout enlever ou rien, je trouve ça curieux, c'est tout", avait grommelé jeudi l'entraîneur de Bordeaux Eric Bédouet. "Moi j'aurais préféré que tout soit annulé, cela nous aurait arrangés", a-t-il dit quelques minutes avant l'annonce du report d'Angers-Bordeaux.
L'influent président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, membre du "gouvernement" de la FFF, s'était déjà prononcé mardi en faveur d'un report complet de la journée de championnat, au nom de "l'équité sportive". "Peut-être toute la journée sera-t-elle annulée car il faut se poser la question de l'équité, des dates de rattrapage quand on joue les Coupes d'Europe et le calendrier est chargé".
La commission des compétitions de la LFP fixera ultérieurement les dates des rencontres reportées mais la tâche promet d'être ardue dans un calendrier déjà effectivement bien chargé, auquel s'ajoutera en janvier, pour les clubs de L1, la Coupe de France. Les 32e de finale, stade auquel les clubs de L1 entrent en lice, sont programmés les 5 et 6 janvier 2019.
Mardi, la préfecture de police à Paris avait expliqué à l'AFP que Paris SG-Montpellier avait été reporté "afin de pouvoir mobiliser l'ensemble des forces à sa disposition sur les services d'ordre en lien direct avec les éventuelles manifestations revendicatives qui se dérouleront sur Paris le samedi 8 décembre."
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé jeudi devant le Sénat que des "moyens exceptionnels" seront déployés par son gouvernement samedi, en plus des 65.000 policiers et membres des forces de l'ordre mobilisés en France pour la quatrième grande journée de manifestations des "gilets jaunes".