Chambre des conseillers : Les groupes parlementaires louent la noblesse et le courage des forces de l’ordre


MAP
Jeudi 11 Novembre 2010

Les groupes parlementaires à la Chambre des conseillers ont vigoureusement dénoncé, mardi, les troubles et les actes de vandalisme perpétrés par des criminels à Laâyoune où ils ont détruit des biens publics et privés et agressé des éléments des forces de l’ordre.
Dans des interventions avant le début de la séance hebdomadaire des questions orales, ces groupes ont condamné avec force toutes les tentatives visant à porter atteinte à la stabilité et à la sécurité des citoyens et de leurs biens.
Ils ont considéré que les agissements de ce groupe de délinquants aux antécédents judiciaires interviennent en application de desseins politiciens visant à exploiter un mouvement de revendications sociales au profit des ennemis de l’intégrité territoriale, au moment où s’accroît le soutien international à la proposition marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume.
Les groupes parlementaires ont loué la noblesse et le courage des éléments des forces de l’ordre qui ont agi avec sagesse, clairvoyance, préférant se sacrifier plutôt que de tomber dans le piège de l’escalade et de la provocation.
A cet égard, la présidente du Groupe socialiste, Zoubida Bouayad a estimé que les ennemis de l’intégrité territoriale «saisissent» la moindre occasion pour créer la confusion autour des acquis réalisés par le Maroc en matière de démocratie, de développement, et sur la cause nationale qui est renforcée par la proposition d’autonomie soutenue par la communauté internationale qui l’a qualifiée de «sérieuse et crédible».
Zoubida Bouayad a assuré que «notre pays a acquis l’invincibilité suffisante» pour mettre fin à «ces échauffourées abjectes provoquées par des bandes au service des mercenaires du Polisario, de leurs chefs en Algérie», affirmant que nos ennemis devraient tirer les enseignements de cette leçon : un des responsable de la police du Polisario a sillonné le Maroc de long en large, a été ébloui par le progrès et l’ouverture démocratique réalisés par le Maroc.
Aussi, a-t-il décidé de défendre le plan d’autonomie proposé par le Maroc en tant que solution idoine pour le conflit artificiel du Sahara. Aujourd’hui, son sort est méconnu après qu’il a été enlevé par les bandes du Polisario et les renseignements algériens.
Pour sa part, Abdelhamid Saâdaoui, président du Groupe Haraki a condamné avec force les actes commis par un groupe d’éléments soumis aux ennemis de notre unité territoriale coïncidant avec la date des pourparlers informels sur le Sahara ayant pour objectif de trouver une solution juste et durable au conflit artificiel autour des provinces du Sud du Royaume.
Il s’est félicité de l’approche pacifique adoptée pour préserver la sécurité, protéger les vies des habitants et leurs biens ainsi que les biens publics et privés qui ont été pillés et détruits par ces éléments «exploitant le climat démocratique qui règne au Maroc, ce qui le distingue d’ailleurs aux niveaux régional, continental et international».
De son côté, le président du Groupe constitutionnel unifié, Driss Radi a indiqué que le recours à un groupe de repris de justice pour commettre ces actes vise à induire en erreur l’opinion publique internationale, au moment où sont entamées les négociations sous l’égide de l’ONU. L’objectif est également de dissimuler l’échec et les dérapages de la bande du Polisario, et derrière elle l’Algérie, après le retrait de nombreux pays de leur reconnaissance de la fantomatique Rasd et leur soutien au projet d’autonomie, ainsi qu’après la condamnation par la communauté internationale de l’enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud et des conditions de vie inhumaines et dégradantes dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté.
M. Radi a également insisté que ces incidents ne doivent aucunement faire oublier la tragédie des Marocains séquestrés à Tindouf, dans l’absence des moindres conditions de vie digne, fustigeant le refus constant d’Alger d’un recensement des populations de Tindouf par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
Pour sa part, Abdelhamid Fathi, président du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie a souligné que ce qui s’est passé à Laâyoune est provoqué par «des intrus et infiltrés parmi les citoyens aux revendications sociales, et commandités depuis Alger afin de semer la zizanie et la tension dans la capitale du Sud du Royaume et présenter un mouvement social en tant que protestation des séparatistes».
«Certains mercenaires de l’information, notamment des médias espagnols, ont récupéré ce qui s’est passé à Laâyoune et ont brodé dessus des récits irréels, alors qu’ils avaient passé sous silence les événements de Mellilia », a-t-il ajouté.
De son côté, Abdelhakim Benchemass, président du Groupe authenticité et modernité a salué «la gestion sereine des sit-in de protestation de certains habitants de Laâyoune grâce au dialogue, au respect de la loi, au suivi sur le terrain et l’application de la loi quand c’est nécessaire ».
Il a également dénoncé le rôle joué par les renseignements militaires algériens en commanditant une bande de repris de justice pour tenter de faire une récupération politique d’un simple mouvement social, faisant remarquer qu’à l’approche de tout rendez-vous de négociations, le Polisario n’hésite pas à inventer pareilles histoires, adoptant la méthode de l’escalade et des menaces au lieu de s’impliquer dans un véritable partenariat pour aboutir à un règlement définitif à ce conflit.
M. Benchemass a, par ailleurs, condamné la position «fallacieuse et misérable» de certains milieux politiques et médiatiques espagnols qui cherchent à empoisonner les relations maroco-espagnoles sans se soucier des intérêts communs stratégiques.
Même son de cloche chez Mohamed Ansari, président du Groupe de l’Istiqlal pour l’unité et l’égalitarisme qui a énergiquement condamné les «actes abjects de cette bande criminelle commanditée par l’Algérie et son acolyte le Polisario, profitant du climat de démocratie et de liberté prévalant dans le Royaume afin de donner une dimension politique à des revendications sociales des habitants de Laâyoune ayant été très positivement accueillies par les autorités».
Dans le même ordre d’idées, Abdellatif Ouâmou, du Groupe de l’alliance socialiste a dénoncé la tentative de récupération politique de ce qui s’est passé à Laâyoune par une bande de repris de justice, portant atteinte à l’ordre public.
Il a dans ce sens appelé à œuvrer pour que la vie reprenne son cours normal et à bannir toute forme de violence en faisant du dialogue une voie prioritaire pour résoudre les problèmes liés aux droits économiques et sociaux.


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