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Au cours d'une séance qui a eu du mal à démarrer -les tractations continuaient d'aller bon train en coulisses- les conseillers devaient choisir, à bulletin secret, l'un des deux candidats en lice Maati Benkeddour et Mohamed Cheikh Biadiallah, le secrétaire général du PAM. Les vœux du leader du Parti Authenticité et Modernité -dont les fans venus en nombre, (Ilias Omari, Hasan Benadi, Zarach…) ont pris place dans les tribunes- qui comptait sur une victoire dès le premier tour ne seront pas exaucés.
Il n'empêche que le conseiller de Smara a frôlé la majorité absolue en obtenant 133 voix, au lieu des 136 requises alors que 111 conseillers ont voté pour le candidat de la majorité. 10 bulletins ont été annulés.
Alors que les parlementaires ont été invités à un deuxième tour, les commentaires ont envahi la salle des pas perdus, alimentant la chronique d'une majorité qui a mal à sa cohésion. «Il est clair que la majorité n'a pas voté en rangs unis. Les voix du Mouvement populaire, parti qui vient tout juste d'adhérer à la majorité, se sont scindés allant en grande partie au candidat de l'opposition, M. Biadillah et à Maati Benkeddour. Il ne faut pas oublier que les harakis ont un accord avec le PAM depuis les élections communales, un accord qui porterait également sur la présidence de la deuxième Chambre », soutient un membre dirigeant du MP.
A l'heure où nous mettions sous presse, le deuxième tour venait à peine de commencer. Pour occuper le fauteuil présidentiel, l'heureux élu doit obtenir la majorité simple. Y aura-t-il un troisième tour comme le laissait supposer déjà la rumeur ?
Pour les dirigeants du PAM, l'affaire est (presque) entendue. Avec les voix de son parti, du Mouvement populaire et de l'Union constitutionnelle, le profil présidentiable de Biadillah est quasiment dessiné.