-
Le Maroc plaide pour renforcer l’usage de l'IA dans l'enseignement
-
L'ouverture du SGG sur l'université à même de renforcer la connaissance du système juridique national
-
Sirha Lyon 2025 : Le Maroc en route pour le Bocuse d’or, les Coupes du monde de la pâtisserie et des traiteurs
-
La station de ski d'Oukaïmeden retrouve sa splendeur avec les premières chutes de neige
-
Dakhla : Rencontre sur la lutte contre la violence en milieu scolaire
Dans la première affaire, il est accusé de négligence, entraînant le décès d’une femme et de son nouveau-né. L’affaire remonte au 21 août 2010, lorsque la défunte, native d’Ait Daoud, a été envoyée d’urgence par son médecin au service de maternité au CHP Sidi Mohammed Ben Abdallah à Essaouira. Mais, d’après la plainte de son mari, elle a dû attendre trois jours sans aucune intervention de la part du staff médical, avançant que ses contractions n’étaient pas arrivées à terme.
De ce fait, elle a demandé à son mari de la ramener chez elle contre l’avis du médecin, à en croire le directeur du CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah.
Deux jours seulement après avoir regagné sa maison à Ait Daoud à une soixantaine de kilomètres d’Essaouira, les contractions avaient repris. Faute de moyens de transport dans son douar retiré, elle s’est déplacée à dos d’âne jusqu’au centre hospitalier d’Ait Daoud avec l’espoir d’y arriver à temps. Malheureusement, son bébé était déjà mort, et elle a, à son tour, rendu l’âme quelques heures après avoir accouché à cause d’une hémorragie.
Le mari, veuf actuellement et père de trois enfants, demande que ce gynécologue qui n’a pas pris en considération la gravité de l’état de sa femme, soit sanctionné pour sa faute professionnelle.
Contacté par Libé, il s’est plaint de l’absence répétitive de l’accusé qui n’a pas répondu aux convocations de la justice, tout en espérant le voir comparaître devant la Cour lors de la prochaine audience prévue le 12 janvier 2011.
Quant au deuxième procès, il concerne une plainte déposée par le mari d’une patiente contre le même gynécologue accusé de blessure par erreur. Le plaignant issu de la commune Hanchane et dont l’épouse avait accouché au service de maternité du CHP et en est sortie avec de graves complications, demande réparation.
Selon des sources confirmées, lors de l’audience du 12 décembre 2011, la Cour aurait ordonné une expertise médicale pour évaluer la gravité des blessures de la victime.