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Le débat à l’ordre du jour porte sur les crises politique, économique et même socioculturelle. Mais la crise environnementale est malheureusement occultée alors qu’elle existe bel et bien et qu’elle est même au cœur de la problématique de notre développement.
Que les Marocains sachent que si nos décideurs étaient assez anticipatifs pour développer les énergies renouvelables, la situation de notre Caisse de compensation n’aurait pas été aussi dramatique. Si nos décideurs s’étaient occupés comme il faut de notre forêt et de notre biodiversité, notre pays aurait souffert moins de la désertification et n’aurait pas perdu l’équivalent de 10% de terres irriguées à cause de l’érosion de nos sols et de l’envasement de nos barrages. Si nos décideurs avaient protégé la flore et la faune, notre Caisse de compensation n’aurait pas été aussi dramatique. Si nos décideurs avaient mieux protégé nos ressources hydriques contre le gaspillage et la pollution, nos disponibilités en eau auraient été plus grandes et les différents utilisateurs, en l’occurrence, agriculteurs, industriels et simples consommateurs de l’eau potable, auraient payé des factures moins lourdes.
Il n’est pas nécessaire de citer d’autres exemples pour illustrer les insuffisances de notre politique environnementale et les tâches qui nous attendent.
Ribat Al Fath appelle à un débat élargi, approfondi et responsable pour sortir notre nature de sa crise actuelle et mettre effectivement en œuvre une véritable politique de développement durable. Tous les acteurs du développement doivent y participer : pouvoirs publics, partis politiques et corps élus, entreprises économiques, ONG, universitaires, etc. Les médias se doivent également de s’acquitter comme il faut de leur devoir.
Soyons tous à la hauteur de nos responsabilités pour mettre en œuvre la nouvelle Constitution qui prône le droit à un environnement sain et au développement durable et institue une démocratie participative.
Soyons à la hauteur de nos responsabilités vis-à-vis des générations futures.
*Président du Club de l’environnement Association Ribat Al Fath pour le développement durable