C'est en ces termes que Mohamed Elyazghi, le ministère d'Etat, l'homme politique qui a tant aspiré et contribué à l'édification d'un Maghreb fort et uni, a réagi mardi dernier à Dakhla, à cette autre exaction commise par le pouvoir algérien et ses pantins du Polisario.
Et dire que ceux-ci se voulaient chantres des droits de l'Homme, n'hésitant pas à s'apitoyer sur le sort de quelques brebis égarées cherchant à en faire des militants d‘un genre particulier, puisque d'une cause perdue.
La réaction unanime et sans équivoque de tout le Maroc, dans toutes ses composantes, devrait donner à réfléchir à ces commanditaires et à leurs zouaves. Sauf qu'il ne faut pas rêver. Il y a longtemps que l'on a désespéré de ce qui leur restait comme faculté de discernement.
Il n'y a pas que de ce côté-ci que la condamnation de cet acte digne de pirates confirmés et de satrapes déphasés. La voix de la raison résonne du monde entier.
De quoi pourrait-on, au fait, accuser Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud? De s'être rangé du côté de la logique? La seule qui existe et qui va dans le sens de l’intérêt des séquestrés et de celui de toute une région?
En personne sensée et sensible aux malheurs des siens, Ould Mauloud a saisi tout le bien que représentait pour les Sahraouis retenus contre leur gré dans les sinistres camps, l'Initiative marocaine d'autonomie. Ce qui ne peut être le cas pour leurs geôliers. C'est trop leur demander, à Alger, à Abdelaziz et à ses acolytes. Leurs intérêts sont tout autres.