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La création d'emploi en Espagne retrouvera sa tendance positive à partir du deuxième semestre de l'année prochaine, a indiqué jeudi le ministre espagnol de la Politique territoriale, Manuel Chaves.
"Je suis sûr qu'à partir du deuxième semestre de 2010, l'économie espagnole va reprendre la ligne de création d'emploi", a précisé Chaves dans une intervention au Forum ABC, notant toutefois que les postes d'emploi qui seront créés ne couvriront, sans nul doute, le cumul des postes perdus lors des derniers mois en raison de la crise économique et financière.
En dépit des "signes de récupération" de l'économie espagnole, le reste de l'année en cours et le premier semestre de 2010 seront marqués par une tendance à la baisse du taux de chômage en raison des effets négatifs de la crise économique mondiale sur le marché de l'emploi et les indices économiques du pays, a-t-il dit.
Pour sortir de la crise, l'Exécutif espagnol a mis en place une "feuille de route bien définie" qui tient compte de la réalité du pays et qui vise à réaliser la croissance économique, à créer de l'emploi et à développer des politiques sociales, a-t-il rappelé, faisant remarquer que l'élément le plus important de cette feuille de route est de venir en aide aux personnes les plus affectées par la crise.
Par ailleurs, du côté de l’Italie, les demandes de régularisation introduites depuis le lancement, début septembre, de l'opération de régularisation des "auxiliaires de vie", intéressent pour 24.000 d'entre elles, des citoyens marocains, en grande majorité des femmes, selon des sources associatives citées jeudi par le journal "la Repubblica".
Introduites par les employeurs eux mêmes, les demandes formulées dans le cadre de cette opération, concernent exclusivement les sans papiers s'occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti) auxquels les autorités ont ouvert exceptionnellement la voie à la régularisation jusqu'à fin septembre.
La plupart des demandes intéressant les Marocains concernent des colf, indiquent les mêmes sources précisant qu'avec 29.000 demandes sur les 160.000 introduites jusqu'à présent, les ukrainiens viennent en tête des candidats à la régularisation.
Cette opération devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation d'au moins 500 mille clandestins.
Le nombre d'immigrés clandestins en Italie avoisinerait les 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers.