Le malheureux Gerets, pas si malheureux que ça au fait, va en avoir pour son grade. Son fabuleux salaire va encore faire la une et le bonheur de commentateurs improvisés, alors qu’il n’y est pour (presque) rien le (pas) pauvre entraîneur belge.
Convenons-en. Il était peinard dans sa retraite dorée, puant le pétrodollar et s’exerçant à ses heures perdues au métier d’entraîneur dans un tout petit football, quand on a tout fait pour le débaucher. On a même poussé la stupidité et l’insolence jusqu’à placer le Onze national en stand-by pendant un mois et demi, attendant qu’il veuille bien se rendre disponible pour nous. Plus c …, tu meurs ! Et ces illuminés de notre football, ces responsables irresponsables qui ont piteusement omis que leur dieu de Gerets ne pouvait en tout et pour tout se prévaloir dans son palmarès d’entraîneur que d’un parcours éphémère, quoique quelque peu tape-à-l’œil, avec les Turcs de Galatasaray ou les Français de l’O.M. Quant à Gerets le joueur, on sait qu’il a figuré en bonne place dans un scandale qui devait renseigner sur la cupidité du bonhomme.
Après tout, que peut-on bien reprocher à un gars qui n’a jamais su à quoi cela ressemblait d’entraîner une équipe nationale, et qui plus est, n’avait pas la moindre idée sur le football africain ?
Le résultat est là. Logique non ?
On ne veut plus attendre le match retour. On n’en peut plus. Mais retenons-nous pour ne pas paraphraser Libé France qui a tout résumé en s’adressant à la première fortune de France, Bernard Arnault qui voudrait devenir belge pour une histoire d’impôts «Casse-toi riche con» ! Nous dirions plutôt, de notre part «Cassez-vous bande d’irresponsables !».