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Au sortir d'un match sans enjeu dont il a été le héros, le petit génie turbulent à qui Cesare Prandelli a confié les clefs de son équipe s'est confié, comme à son habitude, avec une désarmante franchise: il admet avoir "peu donné" dans sa carrière, qu'il veut "arrêter à 33 ans".
Il salue d'abord la victoire: "C'était important de faire un bon match contre l'Irlande du Nord. Maintenant l'Euro nous attend et nous devons simplement continuer comme ça".
+Fantantonio+ (1,75m) évoque aussi son entente avec Sebastian Giovinco (1,65 m): "J'ai trouvé que ça a bien été, même si on fait chacun 1,40 m. Nous avons tout de suite trouvé des automatismes".
Malgré les critiques s'effrayant que Prandelli base la renaissance de la "squadra azzurra" sur un joueur dont la carrière a été si irrégulière, le nouveau sélectionneur a tenu bon. Même quand Cassano n'a pas joué pendant trois mois à la Sampdoria Gênes pour avoir insulté son président.
"J'ai 29 ans, ça fait dix ans que je suis en équipe nationale, mais je n'ai que 25 sélections (27, ndlr), j'ai toujours fait des aller-retour, admet Cassano. Je suis stressé. Je voudrais faire un bon Euro et un Mondial, puis je pars à la retraite. J'arrête à 33 ans, je veux partir quand je serai encore bon".
Comme Zlatan Ibrahimovic, son coéquipier à l'AC Milan, qui a déclenché une tempête médiatique en Suède et en Italie pour avoir lâché qu'il n'avait "plus la même grinta qu'avant", Cassano parle donc de la retraite: "Je vais profiter de la famille, j'espère avoir encore deux ou trois enfants (il a un fils). Le foot pour moi a été la plus belle chose du monde, mais maintenant je suis un peu fatigué. La routine me fatigue".
Il veut s'arrêter, même s'il a peu gagné? "Si on gagne beaucoup ou peu, on a ce qu'on mérite. Si Gigi (Buffon) a tant gagné, c'est qu'il l'a mérité, moi j'ai peu donné alors j'ai peu gagné. En tout cas je dois remercier Prandelli, il a cru en moi et il a été très proche de moi quand tout le monde disait que j'étais trop gras".
Il explique enfin pourquoi il est "stressé". "Cela fait 13 ans que quoi que je dise, ça ne va pas. A 70% c'est de ma faute, j'ai toujours moi-même cherché les ennuis, mais il y a aussi les 30% que je fais de bien et où les journalistes me critiquent, dit-il. Moi je m'en vais, mais vous aurez encore beaucoup à écrire, il y a (Mario) Balotelli", l'autre enfant terrible de l'Italie.
Cassano part sur une dernière boutade, sur son après-football: "Je ne sais rien faire, pas même parler, alors je ne pourrais pas faire le consultant parce que je dirais des conneries".