Carnage terroriste dans la Ville des Lumières Huit attaques en série et sept lieux visés


DNES à Paris : Ahmadou El-Katab
Lundi 16 Novembre 2015

Il était 21h20, ce vendredi, au stade  de France où François Hollande assistait au match de football France-Allemagne, lorsqu’une première explosion a été entendue. Fait de kamikazes, cette première explosion fut suivie de deux autres, encore plus violentes. Sur le champ, ces derniers ont  péri, après avoir actionné leurs ceintures explosives. Sur le corps déchiqueté de l’un d’entre eux, un passeport syrien a été trouvé par les enquêteurs qui espèrent que son identité permettra de savoir si ce dernier était en lien avec Daech en Syrie et en Irak ou s’il faisait partie de la vague de migrants qui sont arrivés récemment en France.
Au moins 129 personnes ont été tuées lors des huit attaques simultanées à Paris. Celles-ci ont eu lieu à proximité du Stade de France -par un kamikaze, une première en France-, au Bataclan -où il y a eu une prise d'otages- et dans les Xe et XIe arrondissements de la capitale. François Hollande a annoncé la mise en place de l'état d'urgence. 
Le dernier bilan, encore provisoire, fait état d'au moins 129 morts dont au moins 76 au Bataclan (où une prise d'otages a eu lieu alors qu'il y avait 1500 spectateurs), et au moins 150 blessés dont 60 dans un état critique. 
Les attaques ont été menées notamment par 8  kamikazes (une première en France) au Stade de France, dans la salle de spectacle du Bataclan (XIe arrondissement).La prise d'otages qui a eu lieu, n’avait pas duré et les otages avaient été libérés. Le carnage s’est étendu  sur cinq axes de quartiers du centre de Paris très fréquentés le vendredi soir : boulevard Voltaire, au coin de  la rue Bichat et de la rue Alibert, avenue de la République, boulevard Beaumarchais et rue Charonne. 
Parmi les assaillants, quatre sont également morts, dans la salle de concert et près du Stade de France, où se jouait le match et où les spectateurs avaient été priés de ne pas sortir pendant un certain moment. Le procureur de Paris a pour sa part annoncé que cinq terroristes avaient été "neutralisés". 
François Hollande a décrété l'état d'urgence et la fermeture des frontières. Il s'agit, en fait, du "rétablissement des contrôles" aux frontières mais pas de "fermeture", a finalement annoncé l'Elysée. "Un conseil de défense a été convoqué ce samedi à 9h. D'ores et déjà 1500 militaires supplémentaires ont été mobilisés", a ajouté un communiqué de  l'Elysée. Les établissements scolaires et universités sont fermés samedi et les déplacements scolaires suspendus partout en France. La mairie de Paris a décidé la "fermeture de tous les équipements de la ville" de Paris où il a été conseillé aux habitants de ne sortir de chez eux que dans la nécessité absolue. 
Les réactions politiques n’ont pas tardé ce vendredi soir, après les fusillades et explosions qui ont eu lieu à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Peu après les premières informations, qui faisaient état de 40 morts, les élus comme les chefs d’Etat étrangers se sont exprimés pour faire part de leur émotion. Parmi les chefs d’Etat étrangers, on cite notamment Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, Barak Obama, Hilary Clinton, entre autres.
L’EI revendique les attaques 
 Aux dernières nouvelles, on apprend que  l’Etat islamique a officiellement revendiqué, dans un communiqué, la responsabilité des attentats de vendredi à Paris et Saint-Denis. Le groupe djihadiste a évoqué, dans son communiqué, la participation de la France aux bombardements en Syrie.
François Hollande avait, peu avant, directement évoqué la responsabilité de « Daech », l’acronyme arabe de l’Etat islamique, promettant que « la France sera impitoyable à l’égard des barbares ». Il a décrété un deuil national de trois jours et annoncé que « tous les dispositifs » de sécurité seront renforcés à leur niveau maximum.
« Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis est un acte de guerre, et, face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Un acte commis par une armée terroriste, Daech, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète. Un acte de guerre préparé, planifié, de l’extérieur, avec des complicités intérieures que l’enquête permettra d’établir. Un acte d’une barbarie absolue».
«La France est forte et, même si elle peut être blessée, elle se lève toujours. Rien ne pourra l’éteindre», a ajouté le chef de l’Etat français qui s’adressera le 16 novembre au deux Chambres du Parlement réunies en Congrès à Versailles.
 


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