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La Grande Mosquée de Paris antre de la propagande algérienne
En refusant de répondre aux revendications des initiateurs du campement d'Izik, alors qu'ils ne dépassaient grève la centaine, il a créé une situation, on ne peut plus explosive, non seulement à Laâyoune, mais au niveau de toutes les provinces sahariennes. Cette situation que les ennemis de notre intégrité territoriale se sont employés à exploiter, s'est envenimée suite à la mort de l'adolescent Najem. Une mort dont la propagande algérienne n'a pas hésité à rendre les autorités marocaines responsables.
Si la thèse de la légitime défense a présenté celui-ci comme une victime collatérale d'une échauffourée entre des personnes qui auraient ouvert le feu sur les éléments de la gendarmerie, en essayant de pénétrer de force dans le camp à bord de véhicules 4x4, les mercenaires à la solde d'Alger évoquent la thèse de l'assassinat, alors qu’une autre version colportée à Laâyoune et relayée par certains médias espagnols, nie la présence d'armes dans les véhicules.
Mais les contradictions ne s'arrêtent pas là. Deux versions existent aussi sur l'enterrement du jeune mineur. Un communiqué du ministère de l'Intérieur diffusé par la MAP indique que « la dépouille de la victime a été enterrée par son père et les membres de sa famille dans la ville de Laâyoune », après que le père du défunt a respecté la procédure administrative d'usage. La version qui circule dans certains milieux à Laâyoune et qui s'inspire de celle du Polisario indique que si le père de la victime a demandé et obtenu le permis d'inhumer la dépouille de son fils, l'enterrement s'est déroulé sans la présence de la mère de la victime et de ses oncles maternels.
Devant les nombreuses versions, une enquête, réclamée par plusieurs organisations dont Amnesty International, a été ouverte par le parquet pour faire la lumière sur les circonstances du décès de Najem. En attendant donc que la lumière soit faite sur cette affaire, dans le camp de Gdeim Izik, les autorités administratives poursuivent leur recensement entamé pour déterminer le nombre exact de ceux qui auront droit à d'éventuelles indemnisations à défaut d'emplois stables, sous la vigilance des forces de l'ordre, nous ont confié plusieurs personnes contactées dont Ould Iguilid, responsable de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) à Laâyoune. « La situation est calme, le camp est encerclé par l'armée, mais les habitants entrent et sortent librement », nous a-t-on précisé. D'aucuns estiment que le Maroc a mal géré le dossier, au regard des évènements et aux sommes colossales que les autorités ont déversées au Sahara, depuis son retour à la mère-patrie. De fait, à Laâyoune, nombre d'observateurs précisent que si cet argent avait été réellement utilisé pour résoudre les problèmes des habitants, il n'y en aurait pas un seul en situation de précarité. Seulement, cette manne a servi à enrichir moins de 5% de ces populations, laissant les autres à la merci des tentations que peuvent faire miroiter les séparatistes financés par l'Algérie.
Le campement de Gdeim Izik est révélateur d'un malaise qui pourrait se développer si des solutions adéquates et définitives n’étaient pas trouvées. Et le plus tôt serait le mieux. Toujours est-il que les autorités locales de Laâyoune, au lieu de résoudre tous les problèmes latents, ont contribué à les aggraver.