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Cette situation de rareté de l'eau, Laâyoune en tant que ville saharienne, l'a toujours connue. Mais depuis la récupération des provinces Sahraouies, les autorités qui devaient trouver une solution à ce problème ont encouragé l'acquisition de camions-citernes. C'est ainsi que certains commerçants qui possédaient des tacots ayant participé à la Marche Verte les ont transformés en citernes, bien plus rentables mais utiles aussi. Depuis lors, ces citernes font partie du paysage urbaine et l'on s'habitue plus ou moins au tintamarre de leurs klaxons qu'on est obligé de tolérer sinon de supporter avant le lever du soleil ou pendant les heures sacrées de la sieste.
Mais ces camions qui ont servi, pour la plupart depuis plus de trente ans, constituent un danger menaçant bâtiments et usagers de la circulation.
C'est ainsi que dans la soirée de dimanche à lundi, un vieux tacot a percuté un magasin avant de se renverser, tuant un jeune homme qui lui servait de graisseur et blessant gravement le chauffeur. Le camion qui revenait du château d'eau a surpris son conducteur qui n'a remarqué que trop tard la défaillance du frein, perdant la maîtrise de son engin qui a percuté le magasin.
Tout le monde à Laâyoune est conscient du danger que représentent ces camions de la mort, mais personne ne pense qu’ils pourraient mettre en danger la vie des gens. Pour la simple raison que le service rendu justifie le danger qu'ils provoquent et que l'ONEP n'est toujours pas en mesure de garantir à ses abonnés de l'eau en quantité suffisante.