Il vient d’opter pour une monture supposée être noble pourtant, pour faire valoir de nouveau ses grosses vertus à nulles autres pareilles et, au passage, ses arguments sonnants et trébuchants.
Octogénaire voire plus, il continue de faire apprécier son talent du côté de ce qu’il considère comme son fief sacré, une sorte de chasse gardée.
Les électeurs de la circonscription de Moulay Rachid ne peuvent cependant pas ne pas connaître l’homme sous toutes ses coutures et toutes ses couleurs.
Le caméléon lui siérait beaucoup mieux comme symbole.
De tels « monticules » (son nom ne serait pas sans rappeler un amas de … quelque chose) ne manquent malheureusement pas à travers le pays. Les citoyens-électeurs ont pour devoir de faire comprendre à cette catégorie d’individus que le Maroc a entamé de manière irrévocable sa mue, que désormais, il ne doit plus y avoir de place pour les tricheurs, pour les corrupteurs et les corrompus.
Et pour y parvenir, il faut se rendre aux urnes le 25 novembre. Il faut donner la preuve de sa citoyenneté pleine et entière et démontrer que le Maroc sait distinguer le bon grain de l’ivraie.