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Le chanteur était poursuivi par Laurent Feriol, qui a composé une oeuvre intitulée «Les chansons d'artistes» et datée de fin 2001. Après avoir fait procéder par un expert à une comparaison des deux oeuvres, Laurent Feriol avait saisi la justice, qui lui a donné raison dans un jugement rendu le 16 mai.
Le tribunal avait retenu l'antériorité de l'oeuvre du plaignant par rapport à celle de Calogéro, contestée par ce dernier, et estimé que «les refrains des deux chansons présentent d'importantes similitudes, de l'ordre de 63% de notes communes». Les couplets sont toutefois différents, si bien que le tribunal avait retenu que «Si seulement je pouvais lui manquer» reprend 15% de la composition des «Chansons d'artistes».
Le tribunal avait condamné solidairement Calogéro et son frère, compositeur de la chanson, l'éditeur et le distributeur à verser au plaignant près de 80.000 euros de dommages et intérêts et a ordonné une expertise pour fixer le montant du préjudice matériel. Mais le tribunal avait limité à 25.000 euros le versement des dommages et intérêts en attendant la décision de la Cour d'appel. La décision de la Cour d'appel tombée, le TGI de Paris doit désormais se prononcer sur le préjudice, selon une source proche du dossier.
L'avocat de Calogéro avait souligné que le titre «Les chansons d'artistes» n'avait fait l'objet que d'une diffusion confidentielle, «il n'y a aucune possibilité que Calogero ait pu connaître cette chanson avant de composer la sienne». Me Tahar a affirmé que même si la chanson de son client a été déposée à la Sacem en 2004, elle a été créée avant. «Nous avons effectué des recherches qui ont révélé que le même départ du refrain se retrouve dans plusieurs oeuvres antérieures». Cela n'a pas suffi à convaincre la justice.