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L’indice établi par la FAO a, en effet, enregistré une hausse de 2% par rapport au mois de décembre, soit la première augmentation depuis juillet.
Tous les produits alimentaires sont concernés par cette hausse. Particulièrement ceux qui émargent au budget de ladite caisse, huiles en tête, suivies de près par le sucre et les céréales.
En revanche, le niveau du dollar et les prix du pétrole, souvent en cause dans ce type de hausses, ne semblent pas avoir joué de rôle majeur en janvier. L’indice des prix des huiles et des graisses a augmenté de 3% en janvier, en raison d’une plus forte demande d’huile de palme et de soja, combinée au déclin saisonnier de la production d’huile de palme.
L’indice FAO des prix des céréales est en hausse de 2,3%. Toutes les céréales, sauf le riz, sont concernées. Le maïs enregistre la plus forte hausse, 6%. Le blé a aussi augmenté, mais de manière moins significative. Ces prix reflètent principalement «les inquiétudes portant sur les conditions météorologiques affectant les récoltes 2012 dans les principales régions productrices», selon la FAO.
Les craintes d’une baisse des exportations de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont aussi joué un rôle. L’indice des prix du sucre prend 2,2% mais reste inférieur de 20% à son niveau de janvier 2011. L’augmentation est due essentiellement au mauvais temps au Brésil, premier producteur et exportateur mondial.
C’est donc d’une véritable patate chaude qu’il s’agit pour le gouvernement de Benkirane. La Caisse de compensation a, en effet, englouti 52 milliards de dirhams durant l’année 2011, soit 23% du budget de l’Etat. Un montant qui risquerait de friser quelques cimes plus dangereuses d’ici la fin de l’année et, donc, d’obérer davantage les finances publiques.