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Cette rencontre présidée par Abdelaziz Ioui et Allal Belarbi, secrétaires généraux respectifs des syndicats de l’enseignement des deux centrales, en présence d’Abdessadek Rghoui et Ahmed Akhmiss, membres des conseils nationaux, a été l’occasion pour les deux centrales de relever les multiples défaillances du secteur et de faire part de leurs inquiétudes et interrogations quant à l’avenir du système éducatif. Ils n’ont pas caché leur crainte de voir se détériorer davantage la situation dans le secteur et en incombent l’entière responsabilité au ministère appelé à procéder à une profonde réforme de l’éducation.
Pour engager une vraie réforme, il est impératif de rompre avec toutes les approches politiques partielles, techniques et à caractère administratif. Cela exige une refonte radicale, voire une révolution pédagogique en vue de faire avancer le système éducatif, ont tenu à souligner les différents intervenants.
Cette situation de confusion totale qui ne peut perdurer exige une bonne volonté politique de la part du ministère de l’Education nationale et la prise de décisions courageuses à même de réussir avec et aux côtés de l’ensemble des composantes, la réforme tant attendue, ont-ils indiqué.
Tout en appelant à instaurer un dialogue national sérieux et responsable sur la situation pédagogique et éducative, les dirigeants des deux syndicats demandent au ministère d’accorder la priorité à la formation et à la formation continue, de mettre en œuvre les points en suspens de l’accord du 26 avril 2011 et de doter le secteur d’un nouveau statut mettant fin aux dysfonctionnements de l’actuel.
Concernant la rentrée scolaire actuelle, les intervenants ont souligné qu’elle ne diffère en rien des précédentes. Elle a été marquée, entre autres, par un manque criant en ressources humaines, un sureffectif jamais atteint, la problématique de la langue d’enseignement, la faiblesse de la gestion et la déperdition scolaire.
S’agissant du Conseil supérieur de l’enseignement, les responsables syndicaux ont exprimé leur satisfaction au sujet des rencontres avec ses responsables et ont émis à ce propos le souhait de voir le Conseil contribuer efficacement à la réforme du système éducatif.
A rappeler que le discours Royal prononcé en août dernier à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple avait établi un diagnostic objectif, clair et complet sur la réalité de l’éducation et de la formation dans notre pays et énuméré les différents maux dont souffre le secteur dans son ensemble.