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Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
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Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Un appel a été lancé aux militants des deux centrales et à l’ensemble de la classe ouvrière pour adhérer et participer massivement avec responsabilité à ce mouvement en vue de défendre leurs droits et préserver leurs acquis constamment menacés depuis l‘investiture du gouvernement Benkirane.
Cette marche pacifique fait partie du programme militant de la FDT et de la CDT pour condamner l’offensive systématique orchestrée par le gouvernement contre les acquis et droits sociaux, les libertés syndicales, les prélèvements sur les salaires des grévistes, les licenciements abusifs, la fermeture illégale d’unités de production et de sociétés de services.
Par ailleurs, les deux centrales rendent le gouvernement responsable de la détérioration de la situation actuelle marquée par un taux de chômage des plus élevés et les hausses successives des prix de produits de première nécessité, et ce en l’absence d’une réelle volonté d’ouvrir un dialogue, sérieux, responsable et fructueux avec les partenaires sociaux. Un dialogue que le gouvernement a, malheureusement, réussi à transformer en séances d’écoute et à le vider de son essence même pour gagner plus de temps et de tergiverser.
Dans leurs communiqués conjoints rendus publics et dans lesquels elles font part de prise d’une position commune, les deux centrales justifient leur mouvement, entre autres, par le fait que l’Exécutif ne dispose pas de vision politique claire pour faire face aux dysfonctionnements et carences dont souffrent de nombreux secteurs à même de répondre aux attentes urgentes et légitimes des classes laborieuses et de l’ensemble des franges de la société. Elles lui reprochent également son obstination à ne faire que dans les décisions unilatérales et sa politique de réprimer les manifestations et les protestations pacifiques ainsi que les sit-in et les grèves. En plus de la répression des libertés syndicales, les deux centrales déplorent l’absence de toute volonté politique de la part de l’Exécutif de respecter ses engagements relatifs à l'accord du 26 avril 2011, dont il a accepté de mettre en œuvre les dispositions qui sont toujours gelées, et considèrent que la paix sociale ne peut en aucun cas aller de pair avec l’exclusion et l’injustice sociales.